Jean-Luc Mélenchon lors d'une audition de la commission d'enquête « sur les liens entre représentants de mouvements politiques et organisations propageant l'idéologie islamiste » à l'Assemblée nationale à Paris, le 6 décembre 2025.

Jean-Luc Mélenchon lors d'une audition de la commission d'enquête « sur les liens entre représentants de mouvements politiques et organisations propageant l'idéologie islamiste » à l'Assemblée nationale à Paris, le 6 décembre 2025

© BERTRAND GUAY / AFP

10 décembre 2025

Mais comment expliquer un tel manque de rigueur de la Commission d’enquête parlementaire sur les liens entre partis politiques et Islamisme ?

Les travaux de la commission d’enquête parlementaire sur les liens entre partis politiques et islamisme suscitent de vives interrogations. Absence d’investigations financières, auditions jugées incomplètes, focalisation contestée sur un seul parti, évitement de dossiers locaux pourtant documentés : au fil des auditions, le décalage entre les moyens juridiques de la commission et l’ampleur du sujet a nourri le doute. Au-delà du fond, c’est aussi la capacité des commissions d’enquête françaises à exercer pleinement leur mission de contrôle qui se trouve questionnée.

9 min de lecture