Ils sont chez eux !
Liron Rozenhaft collait des affiches dans une cité de Strasbourg : frappé et traité de « sale juif »
Mais qu’allait-il faire dans cette galère ?
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Il est le mari d’Audrey Rozenhaft, candidate LR, dans une circonscription de Strasbourg. Pour soutenir son épouse, il est allé coller ses affiches sur des panneaux électoraux dans une cité de la ville.
Aussitôt, il a été entouré par une dizaine de « jeunes ». Ils ont arraché l’affiche. Pas découragé, Liron Rozenhaft est allé en coller une autre plus loin. La récidive était flagrante. Les « jeunes » n’ont pas apprécié. Ils l’ont frappé en criant « sale juif ». Un événement plutôt banal. Mais ce qui l’est moins c’est le « sale juif ».
Comment ont-ils fait pour l’identifier comme appartenant à la race maudite ? La réponse est simple : ils sont très physionomistes ! D’ailleurs pour parfaire leurs connaissances, ils font défiler des photos de Juifs sur leurs ordinateurs.
En rapport avec ce qui précède, notons que ce week-end, c’était la fête juive de Chavouot et celle de la Pentecôte chrétienne. Darmanin a envoyé un télégramme urgent aux préfets leur demandant de redoubler de vigilance devant les synagogues et les églises. Bizarrement rien de similaire n’est prévu pour l’Aïd...
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