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Les dix événements off à ne pas manquer à la Biennale de Venise
©Reuters

Serenissim'art

136 Artistes de 53 pays, et ça, ce n’est que l’exposition officielle… La Biennale de Venise, c’est la Mecque de l’art contemporain. Et pour poursuivre leur pèlerinage artistique, les visiteurs auront l’embarras du choix. Ce sont pas moins de 44 évènements ‘off’ approuvés par Okwui Enwezor, le directeur et commissaire de cette 56ème Biennale de Venise, qui s’éparpillent dans les palais, les églises, et le long des canaux vénitiens. Et ce, tout le long de la biennale. Artsper et Atlantico vous sélectionne les 10 évènements ‘off’ à ne pas manquer !

François-Xavier  Trancart avec Artsper

François-Xavier Trancart avec Artsper

François-Xavier Trancart est le co-fondateur d'Artsper.com, site web spécialisée dans la vente et l'actualité de l'art contemporain .

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Martial Raysse & "Slip of the Tongue" à la Fondation Pinault

Aller à Venise sans passer à la Fondation Pinault, c’est comme aller à New York sans visiter le MoMa : ça ne se fait juste pas, c’est irrespectueux pour votre conscience d’amateur d’art. Depuis que François Pinault s’est lassé de courir après l’administration française, il a ouvert sa fondation d’art contemporain dans deux magnifiques espaces à Venise : le Palazzo Grassi et la Punta della Dogana.

Le Palazzo Grassi expose les oeuvres de Martial Raysse sous le nom "Futurologia, 2015-1958 / 1958-2015". Plongez dans l’univers pop de son travail protéiforme !

La Punta della Dogana expose quant à elle une exposition de groupe, commissionnée par l’artiste Danh Vo et Caroline Bourgeois, intitulée "Slip of the Tongue". L’exposition se penche sur les enjeux de vie et de survie dans nos histoires culturelles. Un lieu unique pour une atmosphère magique

"My East is your West", collaboration entre l’Inde et le Pakistan, au Palazzo Benzon

Plus de frontière entre l’Inde et le Pakistan à la Biennale de Venise 2015. L’artiste indien Shilpa Gupta et l’artiste pakistanais Rashid Rana ont voulu laisser derrière eux l’histoire déchirée de leurs deux nations, être au-dessus des divisions du présent, et rêver à un futur commun. Chacun avec une série d’œuvre récentes, ils explorent l’impact culturel et politique de leur conditionnement et de leur relation avec des territoires familiers ou étrangers.

L’Inde et le Pakistan n’ayant pas de pavillons permanents à la Biennale de Venise, l’exposition présentée au Palazzo Benzon est l’occasion de découvrir le travail artistique de cette région en pleine ébullition artistique. 

Peter Doig, au Palazzetto Titus, Fondation Belivacqua La Masa

Lauréat du Prix Turner en 1994, exposé à la Tate Britain et au Musée d’Art Moderne de Paris en 2008, Peter Doig est aujourd’hui l’un des artistes vivants les plus cotés du marché. Ses jeux sur la matière, les variations de texture et d’épaisseur de ses toiles, contrastent avec l’aspect industrialisé de nombre d’artistes contemporains. Et il a su séduire le marché et les amateurs d’art avec un travail inspiré du romantisme allemand, confrontant l’homme à une nature sauvage et non-identifiable. A la Biennale de Venise, l’artiste nous présente 4 toiles grands format inédites.

En 2014, il déclarait : "La peinture, en grande majorité, est conceptuelle. Je veux dire que toute peinture résulte d’un processus mental. L’art conceptuel se contente de supprimer ce qui se rapporte au plaisir de regarder — la couleur, la beauté, toutes ces dimensions-là." En tout cas, on ne se lasse pas du plaisir de regarder ses toiles…

Jackson Pollock’s Mural: Energy Made Visible, à la Peggy Guggenheim Collection

Après avoir fait un long travail de restauration à Los Angeles, la Peggy Guggenheim Collection expose les plus toiles monumentales de Jackson Pollock (Mural, 1943) et examine l’influence de photographes tels que Barbara Morgan sur son "dripping".

Soixante-cinq ans après sa première apparition à la Biennale de Venise, son travail n’a en tout cas pas vieilli. 

Jenny Holzer’s "War Paintings" au Museo Correr

Comment ne pas aimer le travail engagé et plein d’humour de Jenny Holzer. Elle a l’habitude de jouer avec les slogans et de les diffuser sur des supports improbables (projetés sur des murs, tirés par un avion…), provoquant le fou rire ou l’ire des spectateurs. Ses messages "EXPIRING FOR LOVE IS BEAUTIFUL, BUT STUPID" ou "RELIGION CAUSES AS MANY PROBLEMS AT IS SOLVES" ont déjà fait le tour du monde.

Pour cette exposition, le Museo Correr, en collaboration avec la Fondation de l’Art Ecrit de Frankfort, présente les toiles de la série "War Pantings", et prend les documents anti-terroristes et militaires déclassifiés des Etats-Unis comme point de départ pour sa réflexion artistique. 

"Portable Classic" à la Fondation Prada

Depuis qu’on a vu la Jetset de l’art prête à se jeter à l’eau pour rejoindre la Fondation Prada, on se demande ce qui suscite un tel engouement ! Il s’agit de l’exposition "Portable Classic" qui examine les détournements contemporains des œuvres classiques de la Renaissance. Une exposition pop, agréable et divertissante…

Simon Denny, à l’Aéroport de Venise et à la Bibliothèque Maricana Place Saint-Marc

"L’art est un lieux ou les gens veulent de la substance et de la mort" déclarait Simon Denny le 9 avril 2015, à l’ouverture de son exposition au MOMA PS1. Au même moment, l’artiste, représentant de la Nouvelle-Zélande, expose dans deux espaces "off" de la Biennale de Venise. A l’Aéroport de Venise et à la bibliothèque Maricana, Place Saint-Marc. Simon Denny y présente des installations sculpturales qui jouent et polémiquent sur le thème des relations de pouvoirs politiques.

Cy Twombly, à la Galerie d’Art Moderne et et à l’Espace Don Perignon

La Biennale de Venise et Cy Twombly, c’est une histoire d’amour qui dure… En 1964, c’est la Biennale qui fait découvrir ce jeune artiste de 26 ans au grand public. Et encore en 2001, il est invité par Harold Szeeman pour une gigantesque exposition sur le thème "La Fondation d’être humain".

Cette année, à la Galerie d’Art Moderne de Venise et et à l’Espace Don Perignon, ce sont 60 oeuvres de Cy Twombly qui seront exposées dans la Sérénissime Ville de Venise. Parmi ces 60 oeuvres, on retrouve notamment ses 4 dernières toiles. Une bonne occasion pour (re-)découvrir un large éventail de ses oeuvres les plus importantes, au carrefour de nombre d’enjeux de l’art du XXème siècle. 

"Frontiers Reimagined" au Musée du Palazzo Grimani

"Frontiers Reimagined" c’est le projet ambitieux de Sundaram Tagore de réunir 44 artistes travaillants dans le monde entier et sur tous les médiums, et d’explorer la notion de frontière culturelle à l’heure de la mondialisation.

Une exposition transnationale comme cela en pleine Biennale de Venise, c’est un pari risqué. Mais c’est un pari réussi ! Le résultat est surprenant …

"Shrine for Girls", installation de Patricia Cronin, à l’Eglise di San Gallo

L’œuvre "Shrine for Girls" s’intègre à la perfection dans le calme et le recueillement de la petite l’Eglise di San Gallo. Ici, on commémore avec l’artiste les femmes et les filles victimes de violence. Son oeuvre est un autel, ou plutôt un mémorial à la souffrance, rassemblant des centaines de vêtements de femme récoltés de par le monde. Dans cette église, le terme de "martyr" prend tout son sens.

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