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Législatives : la bataille pour le second tour est lancée
©Reuters

Le jour d'après

La République en Marche ! a dominé ce premier tour des élections législatives avec 32,32% des suffrages exprimés devant Les Républicains (21,56%) et le FN (13.2%), selon les résultats définitifs du ministère de l'Intérieur.

  • L’alliance La République en marche-MoDem est arrivée en tête avec 32,32% des suffrages exprimés. Un résultat qui pourrait se traduire au second tour par l'obtention de 400 à 440 sièges à l'Assemblée nationale.
  • LR-UDI-DVD ont obtenu 21,56% des voix.
  • Le FN affiche 13,20% des voix.
  • La France insoumise et le PCF ont rassemblé 13,74% des voix.
  • La gauche PS-PRG-DVG a enregistré 9,51% des voix.
  • Les listes écologistes ont recueilli 4,30% des suffrages.
  • L'abstention a atteint le niveau record de 51,29%.
  • Des poids lourds balayés par la vague macroniste dès le premier tour : Jean-Christophe Cambadélis, Benoît Hamon, Patrick Mennucci, Nicolas Bay.

>>>> À lire aussi : Sociologie des Législatives : les Français qui ont voté pour le raz de marée ne sont pas n'importe qui...  

>>>> 22h00 : FIN DE CE DIRECT

21h55 : Thierry Solère prévoit "une petite trentaine" de députés Républicains (LR) pro-Macron élus au second tour

"Je crois qu'on est une petite trentaine qui avons des ballotages favorables ou très favorables, comme moi", a affirmé sur CNews le député des Hauts-de-Seine, qui a recueilli 42,6% des voix au premier tour dans sa circonscription de Boulogne-Billancourt. 

D'après les projections des sondeurs, l'alliance LR-UDI devrait reculer entre seulement 70 à 110 députés. Comme Thierry Solère, une partie d'entre eux compte soutenir l'exécutif et la majorité présidentielle. 

21h35 : À Lille, le candidat FN appelle à voter pour celui de La France Insoumise 

"Je vais voter pour le candidat de La France insoumise dans la première circonscription du Nord et j'appelle mes électeurs à suivre mon exemple, même s'ils sont libres de faire ce qu'ils veulent", a assuré à l'AFP Eric Dillies, candidat du Front national dans la première circonscription du Nord, où le candidat de La République en Marche (REM) Christophe Itier est arrivé en tête avec 32,61% des voix, devançant le candidat de La France insoumise, Adrien Quatennens (19,38%)

20h50 : Myriam El Khomri reçoit le soutien officiel d'Emmanuel Macron 

Selon les informations de la chaîne LCI, Emmanuel Macron s'est entretenu avec Myriam El Khomri et lui a donné son accord pour se prévaloir de son soutien officiel, qu'elle fera figurer dans ses documents de campagne. 

19h45 : le PCF appelle à soutenir La France insoumise 

Malgré les récentes tensions, le Parti communiste a appelé lundi à voter pour les candidats de La France insoumise et des "forces de gauche" prêtes à s'opposer à la loi Travail ou à la hausse de la CSG, en plus de ses 14 qualifiés, au second tour des législatives. 

18h35 : Henri Guaino : "Les bobos, c'est vraiment ce que je déteste le plus dans l'existence"

"D'abord, il y a ces bobos narcissiques qui vivent entre eux dans l'égoïsme le plus total. C'est vraiment ce que je déteste le plus dans l'existence. Ils n'ont jamais voté pour moi, ils ont raison de voter pour qui ils votent, mais je peux pas dire que je l'estime beaucoup", a déclaré ce lundi sur LCI l'ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, en référence à Nathalie Kosciusko-Morizet. 

16h50 : Gérard Filoche attribue la débâcle de la gauche au quinquennat de François Hollande 

Gérard Filoche, figure de la gauche du PS, a fustigé ce lundi la politique menée pendant 5 ans par François Hollande : "On avait tout en 2012, absolument tout, le Sénat, l'Assemblée, les villes, les régions, et Hollande nous a fait tout perdre", a-t-il déclaré devant des journalistes. 

15h05 : Richard Ferrand regrette l'absence de débat avec la candidate LR dans sa circonscription avant le second tour 

14h20 : un "appel au front républicain" dans le Gard contre Gilbert Collard

La candidate de la République en marche (LREM) dans la deuxième circonscription du Gard, Marie Sara, a lancé ce lundi "un au front républicain et aux abstentionnistes" pour l'emporter face au candidat FN, Gilbert Collard, arrivé légèrement en tête avec 32,27% des suffrages, contre 32,15% pour Marie Sara. 

13h15 : Les Républicains : Jean-Pierre Raffarin menace de "claquer la porte" en plein bureau politique

12h15 : Angela Merkel félicite Emmanuel Macron 
La chancelière allemande Angela Merkel a adressé ses félicitations à Emmanuel Macron, au lendemain du premier tour des élections législatives. "Chancelière Merkel : toutes mes félicitations à @EmmanuelMacron pour le grand succès de son parti au premier tour des élections. Vote fort en faveur des réformes", indique le compte Twitter du gouvernement.

11h30 : Thierry Mandon : le PS est "à terre, décapité, éclaté"

Invité sur RTL ce lundi 12 juin, l'ex-ministre PS Thierry Mandon a estimé que son parti était à "terre, décapité, éclaté". "C'est quand même difficile d'avoir un soir de premier tour aussi violent", a-t-il reconnu. "A l'évidence, la réécriture et la réinvention d'un parti socialiste, c'est la première des tâches qui sera devant nous dans quelques jours", a déclaré l'ancien secrétaire d'Etat à l'Enseignement supérieur. "Il faut donner les clés à une nouvelle génération". "Il faut commencer à se poser, à réfléchir collectivement, et surtout à ne pas recommencer des stratégies individuelles pour se différencier, exister, reconstruire autour de soi", a-t-il conseillé.

11h00 : Alexis Corbière : Les candidats d'En Marche ! ne représentent pas "sociologiquement" le pays

Invité sur France 2, Alexis Corbière, le porte-parole de La France insoumise, a estimé que les candidats de La République en marche ne représentent pas "sociologiquement" le pays. En outre, selon lui, les candidats d'En marche ! ne représentent "pas vraiment un renouvellement". 

Les candidats d'En marche ! ne représentent...par francetvinfo

10h20 : Solère votera "toutes les mesures, d'où qu'elles viennent, qui vont dans le bon sens"

Ce matin sur Europe 1, Thierry Solère, le député LR de Boulogne-Billancourt, est revenu sur sa position face à la majorité présidentielle. "Je voterai toutes les mesures, d'où qu'elles viennent, qui vont dans le bon sens", a-t-il fait savoir. 

10h15 : Raffarin évoque un "big-bang"

L'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a estimé que le raz de marée REM qui s'annonce aux législatives était "un big bang". "Les gens nouveaux arrivent, il n'y a plus d'encadrement ni à gauche ni à droite, de nouvelles forces arrivent, (...) il n'y a pas d'organisation", lance-t-il au micro de RTL. "Il va falloir structurer un parti qui n'existait pas et va devoir être au centre de la vie politique française", estime-t-il. 

10h10 : Xavier Bertrand: "En Marche ne parle pas" à la "France qui va mal" 

Sur BFMTV, Xavier Bertrand a estimé qu'aujourd'hui, "ce que les Français attendent d'Emmanuel Macron ce sont des actes". Or, selon lui, "le Président et En marche ne parlent pas du tout" à la "France qui va mal".

10h00 : pour Florian Philippot, le FN peut avoir beaucoup plus de débutés "que ce qui a été annoncé" 

Florian Philippot, vice-président du FN, mise sur plus de députés FN "que ce qui a été annoncé". Sur Europe 1, il a estimé qu'il fallait "un maximum de députés de l'opposition", mais que l'objectif du FN de constituer un groupe à l'Assemblée (15 députés) était hors de portée.

9h40 : Jean-Frédéric Poisson dénonce "une baffe comme on en prend rarement en politique"

Une lourde défaite commentée par le président du Parti chrétien-démocrate sur son compte Facebook. « C'est une gifle pour nous, très clairement. (…) Je souhaite, à ce stade, vous répéter que pour nous, pour moi, c'est une baffe comme on en prend rarement en politique. Il est, d'une certaine manière, incompréhensible, dans ce contexte qu'après tant d'heures données au service de ce territoire, des habitants et des communes, tout le travail qui a été fourni ne soit pas reconnu dans les urnes comme, peut-être, il pourrait l'être », écrit-il dans un long message. « On entre pas en politique pour recevoir des gratifications ou de la gratitude. Mais à la fin du compte, même si on est pas forcément entré en politique pour cela, je reconnais qu'il y a une forme de violence dans le résultat de ce soir que je subis avec ma suppléante Pascale Gautheret, et dont nous tirons un certain nombre de conséquences ». 
Jean-Frédéric Poisson appelle donc à battre le parti d’Emmanuel Macron : « Nous sommes en face d'une forme de 18 brumaire démocratique, il est en train de se préparer à l'Assemblée Nationale une domination sans précédent d'une formation politique dont le projet est flou, dirigé par un Président de la République qui dévoile peu à peu ses intentions, qui muselle la presse, qui s’apprête à démanteler le Code du travail, qui, effectivement, installe petit à petit un matraquage fiscal comme jamais nous n'en avons connu et en définitive, c'est ce projet que les Français choisissent aujourd’hui », fustige-t-il.  « La question qui est posée pour dimanche prochain est très simple : est-ce que nous voulons vraiment entrer dans une France dans laquelle il y aurait un exécutif à peu près tout puissant avec un Parlement qui serait aux ordres et une opposition que serait finalement réduite aux acquêts ».
9h00 : NKM déplore "un coup de balai terrible"
Sur Franceinfo, députée sortante de l'Essonne qualifiée pour le second tour dans la deuxième circonscription de Paris, mais largement devancée à Paris par un candidat de La République en marche, Nathalie Kosciusko-Morizet (LR) a critiqué la formation d'Emmanuel Macron : « On part vers un truc hyper hégémonique. Le premier sera sera le garde-à-vous avant celui de l'embrassade ». « Macron met surtout fin aux partis de ce système-là mais il remplace par un parti qui, à mon avis, fonctionne pareil. Un coup de balai terrible, mais est-ce qu'on a pour autant trouvé une forme nouvelle de la vie politique ? Moi je ne crois pas », estime-t-elle. Selon elle, alors que l'heure est au renouvellement de la vie politique, "il ne faut pas abîmer les espérances". 
8h40 : Christophe Castaner : au sein de la majorité, "il n'y aura pas d'uniformité mais de la cohérence"
Sur France 2, le secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, a déclaré qu’Emmanuel Macron était "heureux du résultat" alors qu'il était "inquiet d'une cohabitation hier". "Au fil des mois, on nous disait qu'on n'y arriverait pas, qu'avoir une majorité serait impossible. Mais il y a aujourd'hui Emmanuel Macron et ses marcheurs qui ont montré l'inverse." Selon lui, si La République en marche devrait avoir une forte majorité à l'issue du second tour des élections législatives, tout ne sera pas "uniforme" pour autant. "On ne veut pas une majorité pour être tranquilles." Au sein de la majorité, "il n'y aura pas d'uniformité mais de la cohérence". Et il y aura une opposition au second tour, "mais les Français veulent que l'on prenne des risques !" "Il y a un équilibre du pouvoir, il y a les institutions, il y a la presse, on est dans une démocratie !", a-t-il fait savoir. 
Toutefois, Christophe Castaner n'a pas sous-estimé l'importance de l'abstention (51,29 %) qui est pour lui,  "un échec". "Il faut l'entendre, redonner confiance, donner envie. Il faut que le gouvernement soit un gouvernement de réponse au quotidien des gens !", a-t-il expliqué. 

8h20 : Pour Jean-François Copé, avec Macron, "la mer rouge s'est ouverte"

Ce lundi matin sur CNews, Jean-François Copé (LR), maire de Meaux et député sortant de Seine-et-Marne, a commenté la large victoire de La République en Marche au premier tour des législatives. « Les Français ont encore une semaine pour rééquilibrer un peu les choses. Après il sera trop tard pendant cinq ans. La mer rouge s'est ouverte, ça arrive une fois de temps en temps », a estimé le candidat malheureux de la primaire de la droite.  « Le PS, c'est un effondrement normal, Macron a vidé les voix du PS », a-t-il explique, précisant « en revanche, nous [Les Républicains, NDLR], tout est né de l'échec de la présidentielle, à partir du moment où on a perdu dans les conditions lamentable que vous savez ». « Aujourd'hui avec 80 ou 100 députés d'oppositions, il n'y a plus d'opposition. Où va être l'opposition ? », a-t-il demandé. « Je redoute qu'elle soit dans la rue, [...] souvent très violente, menée par l'extrême gauche »

8h00 : La France insoumie a "réussi le pari de l’enracinement"

Ce lundi matin sur France Inter, la porte-parole de Jean-Luc Mélenchon se félicité du score de La France Insoumise au premier tour de l’élection législative. « La France insoumise est née avec une campagne présidentielle, nous sommes un mouvement tout jeune, un mouvement citoyen et nous avons réussi le pari de l’enracinement », explique Raquel Garrido. « Moi, j’ai une liste de 75 noms au second tour », avance-t-elle, en égrenant plusieurs circonscriptions où les candidats de la France insoumise sont en ballotage plus ou moins favorable : Alexis Corbière à Montreuil (21,6%), Charlotte Girard dans l’Essonne (15,55%), Manuel Bompard en Haute-Garonne (18,91%), ou encore Clémentine Autain en Seine-Saint-Denis (32,66%). « A part dans quelques circonscriptions comme dans le 18ème arrondissement de Paris avec Caroline De Hass, la pluralité d’opinions à gauche au premier tour n’a pas empêché la France insoumise d’arriver au 2d tour », assure-t-elle.

7h50 : Benoît Hamon s'imagine en Sisyphe

L'ancien candidat socialiste à la présidentielle, éliminé hier au premier tour des élections législatives, a posté une image de Sisyphe sur son compte Twitter. 
7h45 : Manuel Valls en tête dans l'Essonne 
Manuel Valls pourrait sauver sa tête. L'ex-Premier ministre a réussi à se hisser en tête du premier tour avec 25,5% des voix contre 17,6% à son adversaire de la France Insoumise.

7h30 : Pour Henri Guaino, les électeurs de sa circonscription sont "à vomir" 

Battu dans la 2e circonscription de Paris, Henri Guaino se retire de la vie politique. Une annonce faite par l'ancien député LR des Yvelines - privé de son investiture LR – sur BFMTV. Avec moins de 5% des voix, l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy s’est dit être « enfin libre». Toutefois, il garde un gout amer de ces élections. «L'électorat qui a voté aujourd'hui dans la 2e circonscription de Paris (Ve, VIe, VIIe arrondissements de Paris) est à mes yeux, à vomir», a-t-il annoncé. «Entre les bobos d'un côté, qui sont dans l'entre-soi de leur égoïsme... Et puis il y a cette espère de bourgeoisie traditionnelle de droite. Celle qui va à la messe, qui amène ses enfants au catéchisme et qui après vote pour un type qui pendant trente ans s'est arrangé, a triché par tous les moyens», a-t-il fait une allusion à François Fillon. «Un peu pétainiste, vous savez tous ces gens qui ont voté à la primaire de la droite...», a-t-il poursuivi.

7h00 : Les Unes de la presse ce lundi matin

Du côté de la presse nationale, ce lundi 12 juin, Le Figaro titre sur "Macron en marche vers une majorité écrasante". Le Parisien salue "Un coup de maître" d'Emmanuel Macron, tandis que Libération parle d'"OPA".

Du côté de la presse régionale, les quotidiens reviennent sur la victoire d'En Marche ! et la déroute du Parti socialiste, le revers pour Les Républicains, et le résultat constant du Front national.

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