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Une wonder woman numérique
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Légion 2.0

La légion d'honneur n'est pas réservée aux chanteurs et aux sportifs, comme on a désormais coutume de le voir. Elle récompense toutes celles et tout ceux qui apportent à la France une contribution majeure. Le numérique en fait plus que nécessairement partie. En voici un exemple avec la chercheur et chef d'entreprise Pascale Vicat-Blanc.

Marylène Delbourg-Delphis

Marylène Delbourg-Delphis

Marylène Delbourg-Delphis est l'une des premières femmes européennes à s'installer dans la Silicon Valley, elle a aussi été P-D.G. de deux autres sociétés américaines (Exemplary, acquise par Persistent Systems et Brixlogic, acquise par Diebold).

Consultante en stratégie et management, facilitatrice M&A, membre du conseil d'administration, advisor ou P-D.G. intérimaire, elle a assisté comme une trentaine de start-ups (infrastructure, cloud, services en ligne et social media).

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Super-femme numérique à l'honneur

Pascale Vicat-Blanc a reçu des mains de Michel Cosnard, PD-G de l’Inria, les insignes de la Légion d’Honneur à la mairie du 4e arrondissement de Lyon, en présence de Dominique Bolliet. Rien d'étonnant à ce que le Ministère de l'enseignement supérieur
et de la recherche honore une femme qui a formé des centaines d'ingénieurs et chercheurs comme Professeur Associé à l'Ecole Centrale de Lyon, puis Directrice de Recherche à l'Inria. Pascale fait partie des femmes qui ont eu une influence majeure dans la construction de la connaissance numérique. Elle a participé à la création du réseau international pour la grille de calcul du CERN (DataGrid), à la conception et au déploiement d’un grand instrument experimental pour les chercheurs en informatique (Grid5000). Elle a proposé un langage pour modéliser les infrastructures virtuelles (VXDL), un système d’exploitation pour les administrer et dirigé une équipe de chercheurs au sein des laboratoires Inria Bell-Labs sur la sémantique des flux et les protocoles du futur Internet. Plus femme numérique qu'elle? Difficile...

Et startup chevalière

Cet honneur récompense une carrière dans la recherche, mais encourage aussi la nouvelle direction prise par Pascale il y a un an. Elle est la co-fondatrice, avec Sébastien Soudan (Marconi Society Young Scholar Award, qu'elle a eu comme étudiant puis doctorant entre 2003 et 2009) de la startup Lyatiss, basée à Lyon. L'innovation dans le réel! Tout le monde a entendu parlé du cloud computing – informatique en nuage ou "informatique dématérialisée". Pour les entreprises, le passage sur le "cloud" est incontournable.  Permettant une nouvelle distribution des ressources informatiques et leur utilisation à la demande, il s'accompagne cependant de transitions compliquées et coûteuses. Par où commencer? Comment estimer des besoins à la demande en évitant le "trop" ou le "pas assez" de ressources?  Comment maximiser les performances des applications sans dépenser des sommes folles? Comment gérer le réseau pour créer une infrastructure adaptive? Bref, comment ne pas disperser des fortunes anti-écologiques dans les nuages? Les directeurs informatiques ont besoin d'une instrumentation hyper-précise pour évaluer leurs besoins à tout moment afin de recomposer leur infrastructure dynamiquement et rester maître de leurs dépenses informatiques.  C'est ce que leur offre Lyatiss, l'une des sociétés les plus pointues dans le Cloud Computing.

J'ai eu le plaisir de recontrer Pascale à San Francisco lors d'un voyage organisé par Ubifrance. J'étais fascinée — et ravie de pouvoir l'aider à traduire son langage de chercheuse dans le monde des affaires. Comme on peut s'en douter, elle comprend vite — et mieux, elle met tout de suite en oeuvre. La puissance conceptuelle, c'est la capacité à cerner les éléments d'une situation complexe et à simplifier la vie des gens de façon transparente!

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