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Le roi Hollande abdique ! Vive l’infant Thomas
©DR

Scénario à l’espagnole

L’exemple de Juan Carlos a séduit le président de la République. Et s’il faisait de même ?

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Quand notre souverain bien-aimé reçut des nouvelles de la cour de Madrid lui annonçant que le roi d’Espagne avait renoncé au trône, il se dit que, pour lui aussi, les temps étaient venus. Enfin, il allait pouvoir vivre libre, débarrassé des contraintes du pouvoir et d’un protocole pesant. Miné par ses échecs politiques, souffrant d’être aussi impopulaire, moqué, méprisé, il n’en pouvait plus.

Mais avant d’abdiquer, le roi Hollande signa quelques édits royaux. Le premier accordait à la duchesse de Poitou-Charentes les fiefs du Centre et du Limousin. Il devait bien ça à Ségolène, qu’il avait humiliée et trompée avant de se séparer d’elle. En plus, la sachant rancunière et méchante, il craignait sa vengeance dès lors qu’il serait sans défense après l’abandon de ses prérogatives royales. Deux autres édits anoblirent ses ex-favorites, Valérie Trierweiler et Julie Gayet, leur accordant terres, châteaux et privilèges.

Puis le roi Hollande abdiqua. Au bénéfice de son héritier légitime l’infant Thomas. Ce dernier était totalement inconnu des sujets du monarque. C’était une garantie qu’il serait – au début tout au moins – populaire. Mais comme Thomas n’avait pas fait son apprentissage de roi, et bien qu’il fût majeur, le Haut Conseil du royaume décida qu’il serait soumis à la tutelle d’une reine mère. La duchesse de Poitou-Charentes, devenue aussi duchesse du Centre et du Limousin, attendait cette heure depuis longtemps.

Parmi les images qui avaient fait tant de tort à Juan Carlos, il y avait les photos de lui chassant l’éléphant au Botswana. L’ex-roi de France les connaissait et enviait en secret son cousin espagnol. « Ah, tuer des éléphants… » N’étant plus rien, François Hollande allait pouvoir enfin se le permettre.

Il prit l’avion pour le Botswana. Et de là-bas nous parviennent des échos du bonheur retrouvé de notre ancien souverain. Il épaule sa carabine et vise les pachydermes qui lui ont nui pendant longtemps. Pan sur Ayrault, serviteur soumis mais incompétent ! Pan sur Bartolone, petit baron ambitieux ! Pan sur le fourbe Valls, qu’il a dû subir comme premier intendant ! Et il n’épargne pas les femelles. Pan sur la hautaine Aubry dont il ne pouvait plus souffrir les railleries ! Pan sur Taubira, une allumée de première qui le terrorisait ! Ainsi, et pour la première fois depuis mai 2012, Hollande connaît le bonheur. Maintenant, il pose devant les cadavres des éléphants et la foule noire fascinée se prosterne devant le grand chasseur blanc.

A lire du même auteur : Le gauchisme, maladie sénile du communisme, Benoît Rayski, (Atlantico éditions), 2013. Vous pouvez acheter ce livre sur Atlantico Editions.

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