Le PS, un canard sans tête ou deux têtes sans canard ? <!-- --> | Atlantico.fr
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Olivier Faure s’est proclamé vainqueur avec 493 voix d’avance sur son rival. Des résultats contestés par Nicolas Mayer-Rossignol qui dénonce des irrégularités.
Olivier Faure s’est proclamé vainqueur avec 493 voix d’avance sur son rival. Des résultats contestés par Nicolas Mayer-Rossignol qui dénonce des irrégularités.
©Stefano RELLANDINI and Joël SAGET / AFP

Au choix ?

Les deux sont parfaitement envisageables.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Au PS, c’est la crise de nerfs permanente. Des soupçons d'irrégularités. Des triches avérées. Les deux candidats, Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol, le reconnaissent. Mais pour le bien de l’image du parti, ils ont décidé, selon le sénateur David Assouline, de ne pas en tenir compte. 

Cette belle résolution n’a pas tenu face aux résultats du scrutin. Olivier Faure s’est proclamé vainqueur avec 493 voix d’avance sur son rival. Des résultats contestés par Nicolas Mayer-Rossignol qui dénonce des irrégularités.

A l’heure qui l’est, le PS a donc deux chefs. En attendant que la commission de récolement rende son verdict. Deux chefs pour un parti qui ne représente presque plus rien, ça fait beaucoup mais c’est conforme aux habitudes du PS. Comme en témoigne le calamiteux congrès de Reims qui vit Martine Aubry bourrer les urnes pour faire la peau de Ségolène Royal. Ainsi se passent les choses au Parti socialiste. Beaucoup de bruit pour rien. Beaucoup de chefs pour peu de militants. Et peu de militants pour beaucoup de chefs. 

Si c’est Olivier Faure qui l’emporte, Mélenchon finira par bouffer ce qu’il reste du PS. Si c’est Nicolas Mayer-Rossignol qui gagne, le PS deviendra encore plus groupusculaire qu’il ne l’est déjà.

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