Le pape s’intéresse au triste sort des belles-mères !

Lors de sa dernière audience, le Souverain Pontife s’est employé à réparer un oubli pour le moins scandaleux. Jusqu’à présent, il s’apitoyait sur les migrants et pleurait sur l’Ukraine. Or les belles-mères avaient été privées de sa compassion.

Alors il a longuement parlé d’elles. Tout d’abord, il s’est insurgé contre les moqueries et plaisanteries dont elles font l’objet selon des clichés qui ont la vie dure. Il y a vu une injustice. Les blagues vieillottes qu’on raconte sur elles l’ont, à juste titre, indigné.

Le pape François a rappelé qu’une belle-mère, c’est la mère de votre épouse ou de votre conjoint. L’art d’enfoncer les portes ouvertes a trouvé en lui son champion. Puis il a indiqué qu’une belle-mère était aussi une grand-mère. La porte à moitié enfoncée a aussitôt succombé après cette fine observation. Puis, sans crier gare, il a eu un propos stupéfiant. « Les belles-mères devraient surveiller leur langage », a-t-il dit. Nous ignorons tout de ce à quoi il faisait allusion. Les belles-mères disent-elles à leur fille : « que ton mari aille se faire foutre » ?

Et à leur fils : « ta femme se fait sauter ailleurs » ? Nous avons feuilleté L'Osservatore Romano et n’avons trouvé aucune réponse à ces questions qui nous taraudent. En revanche, nous tenons de source sûre que si le pape ne s’est pas marié dans son jeune âge c’était pour ne pas avoir de belle-mère.