Le calvaire allemand de François Hollande<!-- --> | Atlantico.fr
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Les élections législatives allemandes auront lieu dimanche.
Les élections législatives allemandes auront lieu dimanche.
©Reuters

Elections, pièges à cons...

On annonçait le triomphe d'Angela Merkel. Et l'Elysée prit le deuil !

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Ce vendredi se tenait à l’Elysée une réunion du Conseil de défense. En effet, venue d’outre-Rhin, la menace d’une agression se précisait. On apporta au président les derniers sondages électoraux allemands. Ils prédisaient la victoire d’Angela Merkel, l’horrible Teutonne anti-française. « Scheisse » (merde), lâcha Hollande : c’était le seul mot en allemand qu’il connaissait. On lui communiqua les dernières statistiques de l’économie allemande. Elles étaient terrifiantes : le PIB par habitant à 32 306 euros et le chômage à seulement 6,8%. « Scheisse » (merde), lâcha encore Hollande : c’était le seul mot en allemand qu’il connaissait.

Au Conseil de défense l’atmosphère devint irrespirable. La souffrance du président était palpable et serrait le cœur de toutes les âmes sensibles qui l’entouraient. « Mais ils ont fait comment ces Allemands pour avoir de tels résultats ? » lança Hollande dans un sanglot. Un de ses conseillers esquissa une réponse. « Comme les Japonais qui sont devenus une des premières puissances économique de monde : ils ont perdu la guerre en 1945 ! Comme ça ils ont pu repartir à zéro et tout recommencer… » « Génial ! » déclara Hollande : c’était un des rares mots en français qu’il connaissait.

« Oh, oui ! » s’écrièrent en cœur les membres du Conseil de défense. « C’est ça qu’il nous faut. Une guerre et une défaite. » Hollande, revigoré et requinqué, annonça martialement : « Nous allons déclarer la guerre aux Etats-Unis ! » La défaite en chantant… C’est alors qu’une petite secrétaire qui notait le compte rendu de la réunion murmura : « Oui mais, monsieur le président, si c’est nous qui gagnons ? »

Le glas sonna à l’Elysée. Et François Hollande, abattu, reprit son chemin de croix. Voyant sa détresse un, de ses conseillers lui apporta Libération. Le journal titrait « Allemagne. L’envers d’un modèle ». Il y était expliqué que dans le pays d’Angela Merkel tout en apparence allait bien mais qu’en réalité tout allait très mal. Ouf ! Mais à peine le chef de l’Etat avait-il eu le temps de sécher ses larmes qu’on lui montra Le Figaro. Ce journal bête, méchant et collaborationniste, car vendu aux Allemands, publiait un sondage montrant que les Français dans leur grande majorité votaient Merkel et plébiscitaient le modèle économique allemand. Et François Hollande continua à gravir son Golgotha…

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