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La trouvaille scandaleuse du New York Times: les chrétiens assassinés au Sri Lanka étaient dans "le camp opposé" à ceux qui les ont assassinés
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Naufrage

Le "grand" journal américain sombre pavillon bas.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Le New York Times fut un des sommets du journalisme.  Grâce à son intelligence et à sa pugnacité, il pouvait faire et défaire un locataire de la Maison Blanche. On ne compte pas les sénateurs et les élus au Congrès dont il a brisé la carrière en révélant leur vilénie et leur turpitude. Le New York Times fut.
En effet le passé s'impose ici.  Car le grand New York Times est devenu une feuille aveugle et outrancièrement militante.  C'est ainsi qu'il a -après on suppose un long travail d'investigation- découvert que les centaines de chrétiens assassinés au Sri Lanka étaient du "camp opposé" aux fanatiques islamiques qui les ont tués.  
Qui dit "camp opposé" dit adversaires, dit ennemis.  Ce qui implique, en bonne logique, qu'il est légitime de les combattre et même de les mettre à mort.  Il est souhaitable que le New York Times aille plus loin et nous révèle dans une prochaine parution comment des chrétiens fanatisés ont incendié des mosquées avec leurs fidèles à l'intérieur.  Et nous sommes sûrs qu'il aura à cœur de nous apprendre combien de fous du Christ se sont fait exploser au milieu d'une foule musulmane.  
Pendant longtemps le New York Time fut considéré, en raison de la composition de sa direction et de sa rédaction, comme un journal juif.  À cette époque, il illustrait avec talent un vieux dicton juif: "Si je ne m'aime pas, qui m'aimera?  Mais si je n'aime que moi, qui suis-je?". Aujourd'hui le New York Times a préféré verser dans la haine de soi, c'est-à-dire dans la haine de l'Occident.
P.S.: Pour bien montrer que de ce passé enjuivé il voulait faire table rase, le New York Times a publié une caricature ouvertement antisémite: un Donald Trump aveugle et portant kippa qui tient en laisse un chien représentant Netanyahou affublé d'une étoile de David en guise de collier.  Face au tollé, il a dû s'excuser.

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