L’ahurissante (et surtout scandaleuse) démagogie écologiste d’Emmanuel Macron<!-- --> | Atlantico.fr
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Emmanuel Macron prend la parole lors d'un meeting à Marseille, le 16 avril 2022,
Emmanuel Macron prend la parole lors d'un meeting à Marseille, le 16 avril 2022,
©LUDOVIC MARIN / AFP

Plus c’est gros, plus ça passe !

Il ne recule devant rien.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Le président de la République était à Marseille. Selon un vieux cliché qui a la vie dure, la cité phocéenne est une ville où l’on rivalise d’exagération. On connaît l’histoire de la sardine qui était si grosse qu’elle avait bouché le Vieux Port.

Pour être dans l’ambiance des propos présidentiels, relisons Pagnol. Macron a  fait du Pagnol mais sans l’accent ni le talent. Et c’était tellement outré qu’on a peine à y croire.

Il a annoncé que la lutte pour la transition écologique serait directement rattachée au Premier ministre qu’il nommera une fois réélu. Et à l’assistance éblouie et subjuguée, il lança d’une certaine façon : « elle est pas belle ma sardine ? ».

Elle était effectivement très belle sa sardine sans pour autant atteindre la taille de celle qui bouchait le Vieux Port. Emportée par sa fougue écologiste, Macron décida de la faire grossir encore.  

Ainsi, il continua en annonçant que sous son prochain quinquennat, il ferait planter 140 millions d’arbres ! Sandrine Rousseau tomba en pâmoison et Yannick Jadot en eut les larmes aux yeux. La sardine de Macron avait atteint les dimensions très respectables d’un thon.

Mais elle n’était pas encore assez volumineuse à ses yeux. C’est alors que dans un effort prométhéen, il fit  d’elle un cachalot. Il promit que sur le modèle de la fête de la musique, il instaurerait une Fête de la Nature.

Jack Lang lui conseille comme date le mois de mai. Ce sera un moment formidable. Tous ensemble nous nous bourrons la gueule à la bière blanche. Et nous ferons sauvagement l’amour sur le gazon.

N’allez pas croire que Macron a sorti sa gigantesque sardine de son chapeau. Il dit avoir entendu et pris en compte « le message écologique du premier tour ». Yannick Jadot n’a même pas atteint la barre des 5%. Il fait de la mendicité le président ?

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