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Intrusion de l'islam revendicatif au sein de l'école républicaine : ce que doivent faire les professeurs pour lutter contre ce phénomène
©Reuters

Bonnes feuilles

Cet ouvrage est le témoignage d’un professeur d’histoire de l’enseignement secondaire, confronté à l’intrusion de l’Islam revendicatif au sein de l’école républicaine. Extrait de "Considérations inconvenantes", de Bruno Riondel, publié aux éditions du Toucan (2/2).

Bruno  Riondel

Bruno Riondel

Bruno Riondel est docteur en Histoire. Il enseigne dans un lycée parisien. Auparavant, il a travaillé dans de nombreux établissements secondaires des banlieues d'Île-de-France.

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L’enseignement de l’Histoire à des populations islamisées révèle le choc culturel causé par la rencontre entre la croyance coranique, fidèle à l’esprit d’une radicalité toute médiévale, et l’esprit laïc occidental, affiné par des siècles de polissage chrétien.

La discipline historique est particulièrement sensible aux effets d’une telle rencontre, ses contenus réactivant la réalité du conflit millénaire opposant l’islam à la société européenne, héritière d’une chrétienté médiévale contre laquelle la religion de Mahomet s’est construite. Les autres disciplines ne sont pas épargnées et, à des degrés divers, les lettres, la biologie, le sport, les arts et même les mathématiques avec le refus de tracer des symboles ressemblant à une croix, ainsi que l’enseignement culinaire, où l’on vit de futurs cuisiniers refuser de préparer des plats à base de porc, sont susceptibles de générer des situations conflictuelles (1).

Les islamistes utilisent souvent les préjugés qu’ils plaquent sur la culture européenne pour servir leur stratégie de réaffirmation identitaire. Réduisant l’idéal de l’Européen d’aujourd’hui au vain matérialisme et au stérile hédonisme repérables par un regard aussi superficiel que partial, voire excessivement critique, ils sont incapables de percevoir la subtilité d’un mode de vie humaniste ouvert, évolutif et créatif et s’acharnent à projeter leur négativisme sur une civilisation d’accueil qu’ils estiment décadente. Mais, obsédés par la recherche du bien-être matériel d’un Occident dont ils rejettent les valeurs spirituelles fondatrices, ils se comportent trop souvent en schizophrènes, dissociant deux réalités pourtant consubstantielles l’une à l’autre.

Si l’islam prospère dans le contexte de névrose de la civilisation occidentale, c’est parce qu’il bénéficie de la faible réactivité des responsables publics, culpabilisés par un discours producteur de bons sentiments désarmants. Dans ce contexte d’évanouissement des repères traditionnels, les élèves de culture musulmane se sentent coincés entre deux tirs adverses et attendent de leurs enseignants des prises de position fermes, dont l’expression rassurante leur permettra de s’arrimer au modèle de société occidental dans lequel ils évoluent. Le devoir premier du professeur est d’aider ces jeunes en repoussant, par le savoir et par l’intransigeance, les assauts de ceux qui tentent de les réislamiser.

1. C’est parfois même le primat de l’institution scolaire qui est rejeté au bénéfice du religieux. Jean Rottner, maire de Mulhouse, aurait dit : « Il m’a été rapporté qu’à certaines occasions, des parents amenaient leurs enfants en retard à l’école, arguant que le temps de prière pour eux était prioritaire, entre autres le vendredi ». […] J’ai aussi des demandes de sortie de l’école publique pour motif religieux et des (exigences de)dérogations pour ne plus assister aux cours de l’école de la République,

Extrait de "Considérations inconvenantes - Sur l'école, l'Islam et l'Histoire en France à l'heure de la mondialisation", de Bruno Riondel, publié aux éditions du Toucan, 2015. Pour acheter ce livre, cliquez ici.

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