Atlanti-culture
Intelligent, fin, drôle, émouvant, et superbement interprété
Théâtre
Venise n'est pas en Italie
Seul en scène d’Ivan Calbérac
Avec Thomas Solivérès
Mise en scène d’Ivan Calbérac
Informations
Théâtre des Béliers
14bis rue Sainte Isaure
Paris 75018
Métro Jules Joffrin
Du mercredi au samedi à 19h; le dimanche à 15h30
jusqu’au 14 janvier, minimum
Réservation : 01 42 62 35 00
L'auteur
Ivan Calbérac, auteur, scénariste et réalisateur, né en 1970, a en poche une maîtrise de mathématiques et un DESS de cinéma. Dès 1994, il s’inscrit à un cours de théâtre, devient comédien. Puis il écrit des courts-métrages et pour la télévision, avant de sauter le pas du long métrage. Il a eu le César de la meilleure première œuvre avec Irène, jouée par Cecile de France.
Il a produit 11 films et écrit une pièce de théâtre, "L’étudiante et Monsieur Henri", qui a fait un triomphe.
Thème
Nous assistons ici avec délice à l’aventure d’un adolescent, fils d’une mère fofolle qui lui teint sans cesse les cheveux en blond parce qu’elle le trouve plus beau ainsi, et d’un père, type même du beauf odieux. Il tombe amoureux fou d’une belle violoniste qui l’invite à Venise où elle doit jouer sous la direction de son père, chef d’orchestre. C'est sans compter sur ses propres parents qui décident de l’y emmener en caravane...
Le voilà coincé entre les Groseille et les Le Quesnoy avec tout ce que ça comporte de quiproquos, de situations extrêmes …et de tourments, à cet âge fragile.
Points forts
1 Le texte, autobiographique, est d’excellente qualité. Fin, intelligent, émouvant, poétique, drôle, d’une fraîcheur délicieuse.
2 Thomas Solivérès est épatant. Excellent comédien, il endosse le personnage de ce jeune homme à mille facettes, (mais pas que…une dizaine d’autres aussi) avec une aisance, un charme, une spontanéité, une sensibilité, une fragilité et une justesse tout à fait remarquables. Ce jeune homme, c’est lui.
3 Très bonne mise en scène. Un excellent rythme, des décors mobiles très amusants, des belles lumières et un choix de musiques tout à fait émouvant. Justement, les moments d’émotion et de poésie sont très forts. On rit, on a les larmes aux yeux, on attend la suite, c’est épatant…
Points faibles
Je n’en vois vraiment pas.
En deux mots
Après "L’étudiante et Monsieur Henri", Ivan Calbérac confirme ici qu’il connait bien l’âme adolescente. Et prouve que l’on n’est pas obligé d’être vulgaire ou grossier pour faire rire, ni lourd pour faire pleurer.
Recommandation
Excellent
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