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Quand les immigrés asiatiques importent leur préférence pour les bébés garçons à grands coups d'IVG
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Félicitations, c'est un garçon

Un journaliste québécois s'inquiète du recours abusif à l'avortement chez certains asiatiques, pour convenance personnelle.

Albert C.  Querfiniec

Albert C. Querfiniec

Albert C. Querfiniec est journaliste. Il écrit pour Atlantico sous pseudonyme.

 

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C’est un problème de tri sélectif. Un médecin-journaliste assurant la rédaction en chef du Journal de l’Association médicale canadienne s’est mis à dos le lobby féministe très attaché à l’une des grandes libertés conquises de haute lutte ces dernières décennies : l’IVG.

"Ce neurologue ne regrette rien, même si son opinion lui a peut-être coûté la direction de la revue" peut-on lire l’un des grands journaux francophones du Québec, Le Devoir.

Mais qu’a donc bien pu faire l’auteur de ce brûlot, le Docteur Rajendra Kale ? Il a écrit et publié un article intitulé : "‘’c’est une fille !’’ pourrait se traduire par la peine de mort".

L’auteur a voulu attirer l’attention sur ce que commence à produire dans son pays d’adoption (lui-même est d’origine indienne) la conjonction de plusieurs phénomènes caractéristiques de notre époque : l’immigration de populations allogènes de plus en plus exotiques, le droit à l’avortement et les progrès de la médecine prénatale.

En Asie, on observe très souvent une nette préférence pour les naissances masculines. Dans certaines zones de Chine ou d’Inde, le déficit de petites filles par rapport aux garçons d’une même classe d’âge peut dépasser 25%. Et, pire encore, certains parents recourent à l’infanticide. Le magazine britannique The Economist consacrait il n’y a pas si longtemps sa couverture de une à ce phénomène qu’il baptisait « gendercide ».

Les garçons dans l’esprit des familles pauvres et peu instruites présentent plusieurs avantages : ils perpétuent le nom, la lignée, le culte des ancêtres ; ils sont plus costauds pour les travaux des champs ; il n’est pas nécessaire de constituer une dot pour les marier ; ils sont mieux à même d’aider leurs parents dans leurs vieux jours, et, ainsi, de pallier l’absence d’un système de retraite.

Au Canada, ce « gendercide » est désormais perceptible. Voici ce qu’écrivait le Docteur Rajendra Kale : "quand les Asiatiques ont immigré dans les pays occidentaux, ils ont apporté avec eux non seulement des recettes appréciées de plats cuisinés au curry ou à la vapeur mais aussi hélas, dans certains cas, une préférence pour les naissances masculines et pour l’avortement des filles. L’élimination des fœtus fémininsse produit en Chine et en Inde par millions. Elle commence à se manifester en Amérique du Nord de manière suffisamment nette pour déséquilibrer le ratio garçon-fille dans certains groupes ethniques."

Le Docteur Rajendra Kale préconise de ne plus révéler aux parents le sexe de leur enfant à naitre avant le huitième mois de grossesse.

Fort heureusement en France, les problèmes franchissent rarement nos frontières. On ne sera pas confronté à ce phénomène puisqu’on ne le verra pas. Pour une bonne et simple raison : le législateur, dans sa grande sagesse, a interdit toute statistique démographique sur des critères ethniques, ce qui évite bien des polémiques inutiles et permet de sauvegarder le droit des femmes à disposer librement de leurs corps… pour autant qu’elles aient la chance d’atteindre l’âge adulte.

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