Harry, prince cabossé par la vie ? La biographie qui se réjouissait qu’il ne devienne pas roi (et ça tombe bien, William et Kate attendent un 2e héritier)

Quelques jours avant que le Prince Harry ne souffle ses trente bougies, un livre révèle au grand public le détail des tourments qui ont marqué son enfance. Dans son ouvrage "Prince Harry : Brother, Soldier, Son", le célèbre biographe Penny Junor dresse une liste exhaustive des événements souvent tragiques qui ont jalonné son existence.

Le choc émotionnel dû au décés brutal de leur mère, la Princesse Diana en août 1997 à Paris, a évidemment affecté profondément les deux garçons. Tous deux ont essayé de s'en accommoder… mais en suivant des chemins radicalement différents. Si William savoure aujourd’hui un mariage heureux avec une jeune fille issue de la classe moyenne britannique, Harry a quant à lui connu un parcours nettement moins linéaire, "chaotique" pour certains, semé d'excès, de déconvenues et de dérapages. Si, dès son plus le jeune âge, il aimait monopoliser l'attention pour amuser son entourage, il ne partageait pas le sens des responsabilités et du cérémonial développé assez tôt par son frère aîné.

Dès son arrivée dans la prestigieuse institution d'Eton, un an après avoir perdu sa mère, Harry s'est rapidement fait connaître comme un garçon particulièrement immature, malgré ses 14 ans. S'en est suivi une scolarité mouvementée aux résultats souvent moyens, où il souffrait de la comparaison avec son frère, unanimement considéré comme un élève modèle par ses professeurs et ses camarades. Seul le cricket et le rugby lui ont alors permis de redorer quelque peu son image et de trouver un exutoire où défouler ses pulsions. 

En comparaison à son frère, les détracteurs du Prince Harry l'ont souvent décrit comme un jeune garçon "peu brillant". Certes, d'après l'auteur du livre qui va sortir, l'enfant était souvent incontrôlable. Beaucoup ont toujours pensé que cette enfance aux accents chaotiques, combinée à la mort de sa mère, l'enfermerait irrémédiablement dans une spirale destructrice. Il est vrai que le Prince Harry n'a pas seulement perdu sa mère à un âge crucial, quelques semaines avant son treizième anniversaire, mais que le contexte violent et tragique de sa disparition a fait les gros titres à travers le monde. 

Si leur internat de Ludgrove faisait tous pour préserver les jeunes garçons de la violence des tabloïdes, le contexte explosif du divorce de Charles et Diana était pour eux une source de stress considérable. Il apparaît qu’avec ou sans leurs parents, les deux jeunes garçons, et particulièrement Harry, étaient souvent livrés à eux-mêmes et souffraient de leur environnement. 

L'ouvrage rapporte par exemple une anecdote survenue en 1993, alors qu'Harry et William partaient pour la première fois en vacances sans leurs parents. Même loin du tumulte familial et de la capitale britannique, le jeune Harry est rarement parvenu à trouver le repos dont il aurait eu pourtant besoin. Lors d’un séjour avec deux de ses jeunes camarades, les fils de la famille van Straubenzee, Harry s'est entaillé la jambe.

Alors que celle-ci saignait à profusion, l'officier de police en charge de sa protection lui a alors lancé : "Harry, prends sur toi et arrête de te plaindre... ce n'est qu'une égratinure" avant d'éconduire les curieux et d'affirmer que le jeune garçon se portait "parfaitement bien". L'incident en question peut sembler mineur, mais il est assez symbolique du sentiment d'abandon qui a bien souvent marqué son éducation jusqu'à l'adolescence. 

L'ouvrage "Prince Harry : Brother, Soldier, Son" égraine également plusieurs épisodes d'une vie d'adulte qui s'inscrit bien souvent dans la droite ligne d'une adolescence mouvementée. 

Si William file aujourd'hui le parfait amour avec Kate Middleton, qui vient par ailleurs d'annoncer qu'elle était enceinte d'un deuxième enfant, la vie sentimentale du Prince Harry a toujours été plutôt houleuse et irrégulière. Si certains ont bien cru qu'Harry allait enfin se fiancer avec Cressida Bonas (après avoir multiplié les conquêtes sans stabilité), leur relation a soudainement pris fin en avril 2014, soit près de deux ans après leur rencontre.

Fort des témoignages recueillis, le biographe Penny Junor avance plusieurs hypothèses quant à cette séparation : Cressida n'aurait pas supporté l'exposition médiatique engendrée par une telle relation... peut-être aussi que la place de "second" qu'occupe Harry ne serait que peu attrayante pour une jeune femme dans l'optique d'un mariage. L'ouvrage révèle que depuis cette rupture, Harry continue à faire des rencontres au hasard des fêtes qu'il affectionne, en buvant parfois outre mesure... 

L'auteur évoque également le goût d'Harry pour la fête et revient sur les scandales liés à la drogue, et notamment les tensions survenues avec son père Charles quand le quotidien "News of the World" avait fait état de sa consommation de cannabis. Penny Junor revient sur les séances (disproportionnées) imposées à Harry dans un centre de désintoxication pour grands drogués. Selon lui, Harry aurait été médiatiquement "jeté aux lions" pour que soit préservée l'image de son père. 

Le biographe livre enfin quelques impressions formulées par Carole Middleton, la mère de Kate, à propos du Prince Harry : "Le seul problème avec Harry, c'est qu'il est toujours un peu difficile sur les bords... Il peut par exemple se mettre à lancer de la nourriture à travers la salle à manger en plein dîner. On ne s'attend pas vraiment à voir ça en haute société". Le Prince Harry appréciera.