Google, ton univers impitoyable : dans les coulisses des intrigues qui agitent le géant américain<!-- --> | Atlantico.fr
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Chez Google, il semblerait qu'il y ait plein d'affreux JR...
Chez Google, il semblerait qu'il y ait plein d'affreux JR...
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Panier de crabes

Derrière les portes de l'entreprise californienne se jouent de nombreuses luttes de pouvoir. Un employé a même confié à Business Insider : "Google, c'est Game of Thrones."

"Don't be evil." Littéralement, "Ne soyez pas malveillants". Telle est la devise de Google. Le sixième point de la charte déontologique du géant du Web stipule par ailleurs qu'"il est possible de gagner de l'argent sans vendre son âme au diable". De bien belles paroles qui ont forgé au fil des années le pilier identitaire de l'entreprise. Aujourd'hui, ce slogan fait d'ailleurs doucement sourire au regard du débat autour de la vie privée sur Internet.

Un article publié le 18 septembre par Business Insider montre à quel point tout n'est pas rose au royaume de Google. La firme de Mountain View est le théâtre de guerres internes aussi féroces que dans Dallas ou House of Cards. Derrière les portes de l'entreprise californienne se jouent de nombreuses intrigues et histoires de sexe. Un employé a d'ailleurs confié au site d'info américain : "Google, c'est Game of Thrones", une série qui raconte les luttes de pouvoir entre plusieurs royaumes imaginaires.

Selon les sources citées par Business Insider, les fondateurs de Google Larry Page et Sergey Brin ont eux-mêmes encouragé ces prises de becs - parfois très violentes - entre leurs subordonnés. Mais aujourd'hui, les luttes intestines qui divisent l'entreprise sont tellement profondes que les deux dirigeants essayent tant bien que mal de les éradiquer. En février dernier, Larry Page aurait dit aux cadres supérieurs qu'il appliquerait désormais "la tolérance zéro".

A l'époque, ce retournement de position officiel n'était pas anodin. Il faisait suite à des rumeurs de rivalité entre Marissa Mayer - désormais PDG de Yahoo! mais qui s'occupait alors de la stratégie de gestion des produits de recherche chez Google - et Salar Kamangar, président de Youtube.

Mais il ne s'agit pas seulement de luttes de pouvoir, "pour devenir calife à la place du calife" : les histoires de fesses occupent aussi une place importante dans ce vaudeville "made in Google". A ce sujet, le plus célèbre scandale implique Sergey Brin, Hugo Barra (vice-président en charge du développement d'Android) et Amanda Rosenberg, à la tête du marketing des fameuses Google Glass.

Hugo Barra aurait récemment quitté l'entreprise à cause de sa relation "épineuse" avec Amanda Rosenberg. Alors qu'ils étaient encore en couple, la jeune femme l'aurait trompé puis quitté pour Sergey Brin, à l'époque lui-même marié et père de famille (le grand patron de Google a annoncé son divorce début septembre). Or, le code de déontologie du géant du Web stipule que si une relation amoureuse crée un conflit entre des employés, il est possible de procéder à des changements de postes, voire de licencier les personnes concernées.

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