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Fin du monde le 21 décembre, J-24 : et vous, Jean-Jacques Bourdin, vous feriez quoi de vos derniers jours ?
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J-24

Le calendrier maya prévoit la fin du monde le 21 décembre 2012. A cette occasion, Atlantico a demandé à des personnalités ce qu'elles feraient durant leurs derniers jours sur Terre.

Jean-Jacques Bourdin

Jean-Jacques Bourdin

Jean-Jacques Bourdin est un journaliste et animateur de radio français.

Depuis 2004, il est rédacteur en chef de RMC Info et animateur de l'émission matinale Bourdin & Co

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Atlantico : Si l’on en croit le calendrier maya, le 21 décembre prochain adviendra la fin du monde. Qu’allez-vous faire jusque-là ? Que ferez-vous le jour de la date fatidique ?

Jean-Jacques Bourdin : Je commencerai par dire que je ne crois pas une seconde à ce phénomène, mais si par je ne sais quelle enchaînement improbable cela devait arriver, je pense que, contrairement à beaucoup, je mettrais un point d’honneur à ne rien changer de mes habitudes.

Je pense que je continuerai tout simplement de me rendre au travail et de faire ce que je fais au quotidien, en ne me préoccupant absolument pas de l’hystérie généralisée. Je ne suis pas quelqu’un de particulièrement angoissé, le concept m’échappe et je préfère le laisser à d’autres. Je n’ai pas de raison particulière de l’être sur le plan professionnel, bien qu’il y ait des situations stressantes dans chaque métier, et ce n’est pas plus le cas dans ce qui concerne ma vie privée puisque je me considère chanceux et bien entouré de ce côté-là. A l’heure fatidique je ne pense donc pas que je céderai à la panique.

Pour ce qui est de la tournée des excuses, je pense qu’il y a une certaine hypocrisie à vouloir se racheter le dernier jour de sa  vie face à l’imminence de la mort, et je préférerais encore une fois accueillir la chose avec calme et stoïcisme en continuant de faire ce que j’ai toujours fait au jour le jour.

J’attendrai probablement en écoutant un morceau de musique classique, dans un esprit de sérénité totale, voir même dans un état d’esprit tout à fait ordinaire. Je ne vois pas ce que la course aux bonnes actions ou la recherche d’un lieu insolite pourrait apporter à mes derniers instants, je préfère à cela une attitude assagie. Il n’y aurait selon moi pas de meilleur lieu pour le faire qu’au milieu de mes montagnes cévenoles, dans mon pays du Gard que j’aime tant.

Je ne m’inscris pas de manière franche dans un système de pensée moral ou religieux mais je pense qu’avec l’âge vient une certaine forme de détachement qui nous fait prendre conscience du caractère précaire et éphémère de chaque choses. Je trouve par conséquent relativement inutile d’essayer de maîtriser l’immaitrisable et de tout remettre en question au dernier moment, ne voyant pas où de telles réflexions pourraient nous emmener à quelques heures de la fin de toutes formes de vie terrestre. 

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