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Fin du monde le 21 décembre 2012, J-21 : et vous, Jean-Pierre Mocky, vous feriez quoi de vos derniers jours ?
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J-21

Le calendrier maya prévoit la fin du monde le 21 décembre 2012. A cette occasion, Atlantico a demandé à des personnalités ce qu'ils feraient durant leurs derniers jours sur Terre.

Jean-Pierre Mocky

Jean-Pierre Mocky

Réalisateur, acteur, producteur et scénariste. 

Artisan et ardent défenseur du cinéma populaire.

 

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Atlantico : Si l’on en croit le calendrier maya, le 21 décembre prochain adviendra la fin du monde. Qu’allez-vous faire jusque-là ? Que ferez-vous le jour de la date fatidique ? 

Jean-Pierre Mocky : J’ai failli travailler sur un projet un peu similaire au vôtre pour Arte et j’ai donc eu le temps de réfléchir à la question. Je crois que je commencerais dès aujourd’hui à creuser une sorte de caverne et des tunnels pour m’abriter. J’aimerais bien essayer de survivre à cette apocalypse, je ne vois pas pourquoi il ne serait pas possible d’y échapper. M’enfoncer sous terre comme une taupe me semble être une bonne solution.

Au moment des bombardements atomiques des Américains sur le Japon, les Suédois avaient entrepris quelque chose dans ce goût-là. Ils avaient creusé des tunnels sur une des îles au large de la ville de Stockholm en se disant qu’ils pourraient peut-être échapper au nuage atomique si celui-ci venait jusqu'à eux. S’il me restait vraiment 21 jours avant la fin du monde, je crois donc que je travaillerais à la construction de cet abri pour qu’il soit prêt à affronter le plus de types d’apocalypses possibles, qu’il résiste aussi bien aux inondations qu’aux effluves radioactives car on ne sait pas vraiment laquelle est supposée nous arriver dessus…

Par contre, je crois que je n’emmènerais personne. Aucun humain ne me semble vraiment mériter d’y survivre plus qu’un autre. Je serais une sorte de Robinson Crusoé mais sur une très grande île. Peut-être que j’aimerais emmener un chien avec moi pour qu’il me tienne compagnie. Ou alors un éléphant nain que j’appellerais Dumbo. Comment l’appeler autrement ? C’est le cadeau que j’ai demandé à Noël car j’ai toujours adoré les éléphants depuis que je suis petit et j’ai appris que maintenant on en faisait des petits, un peu comme avec les races artificielles de chevaux minuscules. Le problème c'est que la fin du monde arrive avant Noël, je crois donc que je vais devoir demander qu’on me l’offre un peu avant. Juste au cas où.

Et bien sûr, j’emmènerai une caméra, ou au moins un téléphone, pour pouvoir filmer la fin du monde et surtout ce qu’il y aura le lendemain si mon plan de survie a fonctionné. Seul et sur une planète en ruines, je ne survivrais sûrement pas longtemps mais au moins il y a aura un film si par hasard quelqu'un tombe dessus un jour…

Propos recueillis par Jean-Baptiste Bonaventure

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