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En quête d'international, Artsper entame une tournée des investisseurs
©Artsper

L'art et rien que l'art

François-Xavier Trancart

François-Xavier Trancart

Diplomé de l'Edhec, François-Xavier Trancart est co-fondateur d'Artsper, N°1 Européen de la vente d'art contemporain en Ligne.

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  • Artsper est un site de vente d'œuvres d'art en ligne. Les œuvres sont sélectionnées par des galeries partenaires puis référencées sur le site.
  • Lancée par François-Xavier Trancart et Hugo Mulliez en 2013, la start-up revendique 110.000 visiteurs par mois.
  • Aujourd'hui, les deux entrepreneurs entament un roadshow d'investisseurs afin de lever 2 millions d'euros. Voici leurs projets.


Vous débutez votre tournée des fonds d'investissements afin d'augmenter votre capital. Quelles sont vos objectifs ?

Notre volonté, c'est de partir sur un tour de table à 2 millions d'euros. Le premier objectif, pour continuer de grossir, c'est de s'internationaliser, il n'y a pas de secret. Pour l'instant nous sommes très francophones. Nous voulons aller en Grande-Bretagne, où le marché est en forte croissance, en Allemagne, dans les pays du Nord et les Etats-Unis dans les trois ans à venir. L'autre objectif, c'est le renforcement des équipes. Nous allons continuer à développer les services pour nos galeries partenaires, demain nous voudrions gérer leur site internet. La mission des galeristes, c'est de dénicher les artistes, de les exposer, les mettre en avant. Elles ne doivent pas perdre leur temps à gérer leur stock, leur communication etc.

Aujourd'hui, quel est votre business model ?

D'une part les galeries, pour lesquelles nous offrons des services de communication, de webmarketing, à travers notamment notre catalogue Artsper. D'autre part, sur un principe de commission sur vente en tant qu'apporteurs d'affaires pour ces galeries. Aujourd'hui, les deux parties du modèle se complètent à 50-50. Il est vrai cependant que l'activité de marketplace demande plus de temps pour être rentable car cela nécessite plus d'investissements mais les paniers moyens sont de plus en plus satisfaisants puisqu'ils tournent autour de 1600 euros.

Parmi vos ambitions, le développement d'une offre à destination des entreprises. De quoi s'agit-il ?

On s'est rendu compte que les chefs d'entreprise aiment mettre de l'art dans leur bureau, pour des raisons d'images, de marketing, d'environnement de travail mais aussi pour l'avantage fiscal. Et pourtant, personne n'allaient voir ces entreprises. Ce que nous proposons, c'est un service clé en main. Nous nommons pour le client un "art advisor" qui va sélectionner en fonction du budget, des goûts et des besoins, plusieurs œuvres pour les proposer au client. C'est un service qui aujourd'hui n'existe pas. Pour l'instant les entreprises nous connaissent beaucoup par le bouche-à-oreille car nous ne sommes pas encore sur une importante activité de prospection, mais c'est un axe que nous allons développer.

Développer ce business dans un contexte économique incertain n'est-il pas un pari risqué ?

Je crois justement que c'est en temps de crise que les gens se rattachent à des valeurs comme le vin, l'art.. C'est un secteur qui ne connait pas la crise : +26% de croissance au niveau mondial en 2014. Ce qui porte le marché de l'art, c'est d'une part, les grosses ventes aux enchères mais aussi le marché de l'art en ligne. Entre 2014 et 2020, notre secteur va croitre de 25% chaque année. Ce phénomène, on l'explique simplement : les gens commencent à se rendre compte qu'acheter une oeuvre d'art ce n'est pas si cher et si compliqué grâce à Artsper. Notre volonté, c'est véritablement de décomplexer l'achat de ce type de produit. Nous avons beaucoup de jeunes artistes très accessibles. En ce moment l'œuvre la moins chère démarre à 70 euros.

Propos recueillis par Julien Gagliardi

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