Égypte : la mission "Scan Pyramids" entend résoudre un mystère vieux de 4 500 ans <!-- --> | Atlantico.fr
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L'architecture intérieure de ces édifices est sondée par le HIP Institute, une association française qui rassemble plusieurs chercheurs et ingénieurs.
L'architecture intérieure de ces édifices est sondée par le HIP Institute, une association française qui rassemble plusieurs chercheurs et ingénieurs.
©Reuters

Pharaonique

Passés au crible pour la seconde fois le 31 mars 2016, les murs du tombeau de Toutankhamon, dans la Vallée des Rois, ont permis aux chercheurs de détecter la présence d'objets "organiques" et "métalliques" derrière les fondations.

Initiée au mois d'octobre 2015, la mission "Scan Pyramids", qui réunit des spécialistes japonais, canadiens, et français, a livré de premières images obtenues grâce à la technologie infrarouge et à l'utilisation de drones, comme le relate le site Alphr. À la demande du gouvernement égyptien, les archéologues s'emploient à réaliser une cartographie interne de ces monuments majestueux édifiés il y a 4500 ans. 

L'architecture intérieure de ces édifices est sondée par le HIP Institute, une association française qui rassemble plusieurs chercheurs et ingénieurs. Ces travaux concernent les pyramides de Khéops et de Khéphren, ainsi que certaines des pyramides de Dahchour, dont la célèbre pyramide rhomboïdale (cliché ci-dessous, de l'Université du Caire), au sud du Caire. 

À l'époque de sa construction, cette pyramide était désignée comme celle qui "brillait vers le sud". Les archéologues pensent qu'il s'agit de l'une des toutes premières pyramides d'Egypte, dont la forme étrange pourrait correspondre à une époque de transition architecturale. 

Passés au crible pour la seconde fois le 31 mars 2016, les murs du tombeau de Toutankhamon, dans la Vallée des Rois, à Louxor, ont permis aux chercheurs de détecter la présence d'objets "organiques" et "métalliques" derrière les fondations. Selon l'ancien ministre égyptien des Antiquités, Mohamed Eldamaty, les chances que des chambres secrètes existent dans ce lieu sont de "90%". 

Pour cette opération d'une ampleur inédite, la Vallée des Rois a été sondée par des techniciens équipés d'unités radar à pénétration de sol, avec deux fréquences d'ondes différentes, à 400 et à 900 MHz. Celles-ci ont été mises en mouvement sur des pistes aménagées le long de certains murs de l'édifice. Quarante balayages ont ainsi été effectués à cinq hauteurs différentes. Les résultats de ces investigations ont ensuite été envoyés à des spécialistes à travers le monde. 

Plus de 4500 ans après la construction des pyramides d'Egypte, aucun architecte ou archéologue ne peut expliquer de manière totalement rationnelle les procédés employés par les bâtisseurs de l'époque, notamment pour la pyramide de Kheops, dont le site "Sciences et avenir" rappelle les dimensions impressionnantes : "146 mètres de haut, une superficie de 5 hectares, 2,5 millions de blocs, parmi lesquels des dalles de granit de 63 tonnes, qui ont été montées à 60 mètres de hauteur au-dessus de la chambre dite du Roi". 

Afin d'épauler les spécialistes déjà présents sur place, une équipe du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives, un organisme de recherche scientifique français, rejoindra bientôt la mission.

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