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Burkini, burqa, hijab, niqab : un bal masqué qui cache bien pire
©Reuters

Parlons chiffons…

On sait qui a composé la musique pour ces pas de danse : l'islamisme porteur de mort.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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À première vue, tout cela est grotesque, futile et ridicule. Des flics, municipaux ou autres, déambulent sur nos plages à la recherche de musulmanes à verbaliser. Burqa, burkini, hijab, niqab : rien n'échappe à nos pandores. La France se déchire… Des ministres s'en prennent au chef du gouvernement... Et le parti des médias claironne que nous sommes la risée du monde entier tout en félicitant Najat Vallaud-Belkacem, Axelle Lemaire, Marisol Touraine et Anne Hidalgo pour leur courage. Vous avez remarqué, rien que des femmes ? Elles sont certainement plus qualifiées qu'un Valls quelconque pour dire ce qu'il convient ou non de porter à la plage…

Et de partout s'élève le cri de la liberté outragée : "les femmes ont bien le droit de porter ce qu'elles veulent". Cette phrase est un mensonge. Un mensonge d'autant plus insupportable qu'il est proféré, et répété, avec la bonne conscience obtuse de ceux qui détiennent - et eux seuls - le monopole du bien. Oui, cette phrase est un mensonge ! Elle doit se lire autrement : "des femmes ont l'obligation de porter ce que des hommes ont décidé qu'elles porteraient".

C'est de cela bien sûr qu'il s'agit, que la soumission soit volontaire ou subie. Mais, diront les nombreux compagnons de route de l'islamisme en marche, il est quand même question de quelques centimètres de tissu ! Tout est là et tout est voulu : il faut par tous les moyens isoler les burkinis et autres fringues islamiques du reste. Or, ces tenues sont disponibles dans le même supermarché - "Halal Market" - et au même rayon que d'autres produits garantis pieux qui leur font cortège. On y trouve des Corans par centaines, des fichés S (c’est-à-dire des assassins potentiels) par milliers, des "radicalisés" en quantité industrielle, des djihadistes à la pelle… Oui, il s'agit bien d'un tout. Il n'y a que le Conseil français du culte musulman, le Comité contre l'islamophobie, et tant de petits roquets de l'islamo-gauchisme pour refuser de le voir. Ils crient fort, très fort pour empêcher par ce vacarme envahissant que des voix discordantes se fassent entendre. Fascistes, racistes, islamophobes, disent-ils de la même façon que les inquisiteurs proclamaient "hérétiques et relaps" ceux qu'ils envoyaient au bûcher.

Mais personne n'est dupe. Le bal masqué n'est masqué que pour les aveugles. Nous savons tous - c'est une question de bon sens - que burkini rime avec djihad et que niqab veut dire islamisme. Mais nous sommes compréhensifs. On veut bien que des femmes en burkini se voient réserver des portions de plage. La laideur doit être confinée. On veut bien aussi que la burqa, le niqab et le hijab puissent s'afficher dans toute leur splendeur dans certains coins de France. Des quartiers réservés… Et on mettra quelle lanterne à l'entrée de ces quartiers ?

PS : Cet article ne serait pas complet sans une déclaration intéressante de Najat Vallaud-Belkacem. La ministre de l'Éducation nationale a reconnu qu'il y avait des fichés S parmi les enseignants. Peu nombreux, s'est empressé de préciser le ministère. Un seul, c'est déjà trop ! Et, en passant, Najat Vallaud-Belkacem a indiqué que 600 élèves avaient été signalés pour "radicalisation". 600 enfants ! Et on ne parle que de ceux qui ont été dépistés et détectés… Leur place est-elle vraiment à l'école ?

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