Aspirants génocidaires : quand l’État islamique en Irak s’applique à massacrer systématiquement certaines minorités<!-- --> | Atlantico.fr
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Les chrétiens d’Irak fuient en masse leur pays.
Les chrétiens d’Irak fuient en masse leur pays.
©Reuters

Les Chrétiens et les autres

La localité de Qaraqosh, principalement habitée par des chrétiens d’Irak, est tombée jeudi i 7 août sous les assauts des combattants de l'État islamique. Des dizaines de milliers de personnes fuient l’avancée des jihadistes.

Alexandre del Valle

Alexandre del Valle

Alexandre del Valle est un géopolitologue et essayiste franco-italien. Ancien éditorialiste (France SoirIl Liberal, etc.), il intervient dans des institutions patronales et européennes, et est chercheur associé au Cpfa (Center of Foreign and Political Affairs). Il a publié plusieurs essais en France et en Italie sur la faiblesse des démocraties, les guerres balkaniques, l'islamisme, la Turquie, la persécution des chrétiens, la Syrie et le terrorisme. 

Son dernier ouvrage, coécrit avec Jacques Soppelsa, Vers un choc global ? La mondialisation dangereuse, est paru en 2023 aux Editions de l'Artilleur. 

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Atlantico : La progression des islamistes de l'EIIL en territoire irakien provoque de nombreux éxodes de la part des minorités ethno-religieuses. Outre les chrétiens d'Orient, quelles sont les autres populations qui subissent la répression des islamistes ? Quelle est leur situation ?

Les Yézidis

Alexandre Del Valle : Les Yézidis sont une très vieille et très intéressante minorité pour les ethnologues et spécialistes de l'Orient, parce que cette secte a incorporé des traditions préislamiques. Hélas, pour les islamistes sunnites, et même pour les musulmans sunnites orthodoxes, les Yézidis sont des Mécréants "associateurs" et ils sont souvent qualifiés "d’adorateurs du diable". Ils ont pour cela la minorité la plus détestée, méprisée et diabolisée au niveau religieux, pas parce qu'ils sont "alliés de l'Occident" comme les juifs et les chrétiens, mais parce qu’ils sont les plus "mécréants", pires encore que les Alaouites-Alévis, les Ismaéliens ou les Druzes, qui se rattachent plus ou moins à l'islam, notamment chiite. En fait, les Yézidis n'ont absolument aucune possibilité de se prétendre musulmans. Or il faut savoir qu’en terre où s’applique la Charià, quand on est ni musulman, ni juif ni chrétien, on a aucun  droit de cité : les autorités islamiques accordent éventuellement une "tolérance" envers les chrétiens et les juifs si ceux-ci se soumettent, "humiliés" (Sagiroun, selon le Coran, sourate 9 ;29), et s'ils paient un tribu (Jyzya), sous peine d’être tués, comme cela est actuellement prévu dans l’Irak islamique. Mais en tant que non-monothéistes, les Yézidis, considérés comme païens, n'ont pas le droit à la conversion, ils ne peuvent être épargnés qu’en devenant musulmans. Victimes par excellence du totalitarisme islamiste de l’EIIL, les Yézidis sont donc en train de mourir sur les routes dans des conditions atroces… Ils se dirigent principalement vers le Kurdistan, dont ils sont quand même assez proches culturellement, puis vers la Turquie orientale. Ils ont sensiblement les mêmes destinations possibles que les chrétiens.

En ce qui concerne les chiites duodécimains irakiens (60 % de la population irakienne), y compris les chiites de la secte des Shabaks, également pris pour cibles, la seule voie de survie est d’émigrer vers le Kurdistan, la Turquie, la Jordanie les zones chiites irakiennes, l’Iran ou l’Occident. La situation est catastrophique pour les chiites irakiens situés dans les zones conquises par l’EIIL, parce que pendant très longtemps, et surtout pendant le régime certes dictatorial de Saddam Hussein - mais qui avait des bons côtés - les chiites irakiens étaient  avant tout irakiens et arabes, comme on l'a vu pendant la guerre Irak / Iran , durant laquelle beaucoup de chiites irakiens n'étaient pas pro-iraniens malgré ce que leur demandait la propagande iranienne qui voulait rallier les masses chiites irakiennes. Ils étaient Arabes et Irakiens avant d'être chiites. Mais à cause de ce qui s'est passé en Syrie, à cause de la polarisation entre les chiites et les  sunnites, et à cause de la cristallisation de la guerre civile globale et totale opposant maintenant chiites et sunnites, sans oublier la responsabilité américaine qui consisté à démanteler les structures de l'état laïc irakien baassiste après 2003 et à réveiller les fractures et replis communautaristes, le vivre-ensemble irakien intercommunautaire n’existe plus. Chiites et sunnites sont aujourd’hui prisonniers de leurs  communautés respectives.

Si un chrétien doit migrer vers l’Occident, si un Yézidis n'a plus droit de cité, le chiite doit regagner des zones chiites protégées par l’Etat central ou des milices chiites. Cela signifie l’homogénéisation, comme en Syrie, de territoires entiers où la cohabitation ne sera plus jamais possible. Le but des islamistes est en fait la guerre des religions, le communautarisme, et le choc des civilisations. Ils ne supportent pas la mixité et se nourrissent des chocs entre communautarismes. On a toujours dit que l'Occident a favorisé le "choc des civilisations" (Samuel Huntington), mais en réalité, les islamistes sont les premiers auteurs du choc des civilisations. Ils ont réussi à créer un choc irréversible entre l'islam et l’Occident, enre Musulmans et Juifs, entre eux et les chrétiens, etc.

Les Shabaks

Ils adhèrent à plusieurs formes d’islam hétérodoxes issus du chiisme, notamment l’alévisme et le Yarsanisme, ils ont des rites très ésotériques et mystiques, ce qui les rapproche des soufis hérétiques, des Alaouites, des Ismaéliens ou des Druzes, etc, et ce qui signifie qu’ils sont considérés comme des Apostats, passibles de la peine de mort… Pour les Sunnites salafistes de l’EIIL, adeptes du monothéisme absolu et ennemis de "l’associationnisme" (Shurk), il n'y a pas de culte possible en dehors du Dieu unique. Toute "association" à dieu d'un père, d'un fils, ou même d’une figure qui prendrait trop d'importance, comme Ali chez les chiites, ou les saints chez les soufis et les chiites, est considérée comme une atteinte à l’islam vrai. Les chiites abritent le plus de polyvalence et de pluralisme au sein de l’islam, c’est parmi les branches hétérodoxes su chiisme précitées que l’on trouve le plus de courants mystiques et originales que les sunnites qui les considèrent comme de "mauvais musulmans" (chiites duodécimains) et même des "apostats" (Shabaks alévis, druzes, alaouites, etc).  Pour les salafistes-jihadistes, les musulmans qui n'adhérent pas à leur vision de l’islam, fondée sur les pieux ancêtres (As-salaf) et qui stipule que l’islam se serait arrêté après le premier siècle (8ème siècle pour nous) et que tout ce qui serait venu après serait de "l'apport mécréant", tout ceux qui n'adhérent pas à cette conception bédouine et "ancestrale" figée ultra-monothéiste qui traque les "associationnistes" partout, doivent être éliminés… Ceci explique pourquoi les sunnites salafistes tuent si facilement d'autres musulmans, pas uniquement les chrétiens ou les yazibis, mais tous les musulmans "hérétiques" chiites, soufis, alévis, druzes, ou même sunnites "déviants" et accusés de porter atteinte au dogme de l’Unicité (Tawhid). Dans ce cas, le musulman "apostat", "déviant" ou "traître" est excommunié et peut donc être tué comme un vulgaire "païen" pas plus respectable qu’une bête…

Les Chiites

Il est difficile de donner des chiffres du nombre de Chiites persécutés. La tendance actuelle est que tous les villages pris par l'Etat islamique où il y  avait des chiites sont en train d'être purifiés ethniquement, ou plutôt religieusement, de leurs chiites. Ils doivent gagner  les zones chiites d’Irak contrôlées par l’Etat central, lui-même dominé par les Chiites depuis 2003. Les chiites d’Irak perdent des territoires chaque jour, ils sont en train de subir des revers, mais ils n'ont pas dit leur dernier mot. Il faut comprendre que l'Etat irakien a été complètement décomposé depuis l’intervention américaine de 2003, que jadis, les sunnites étaient depuis longtemps au pouvoir, certes dans un pays majoritairement chiite, mais que les chiites n’ont pas l’expérience du pouvoir ni même de l’armée, qui étaient contrôlée par des officiers sunnites passés en nombre dans le camp d’Al-Qaïda depuis 2003 puis de l’EIIL, d’où ses succès militaires et ses avancées parfois sans avoir à se battre… Mais dans les années à venir, à la faveur d’un nouveau gouvernement central moins sectaire, plus englobant, puis grâce à la mobilisation en cours très nombreux volontaires chiites irakiens enrôlés dans une armée aidée par l’Iran et l’Occident ou dans des milices plus radicales très proches de Téhéran, il se peut que les Sunnites subissent des revers. Il est clair que les chiites vont finir par riposter. L’EIIL n’est fort que parce que ses officiers sont des anciens cadres sunnites de l’armée baassiste très expérimentés et bénéficiant de complicités tribales et au sein de l’armée. Rien n’est figé, même si pour le moment, les chiites perdent de nombreuses zones de l’Etat que les sunnites les accusent de s’être accaparé. 

La ville chrétienne d'Irak la plus importante, Qaraqoch, a été prise par les islamistes de l'EIIL le jeudi 7 août. Que peut-on dire de l'évolution de leur situation ?

Dans les plus anciennes villes chrétiennes de l'humanité, en Irak, les chrétiens sont victimes d’une véritable  campagne de purification ethno-religieuse qui fait songer à "Solution finale des chrétiens", ce phénomène qui se produit sous nos yeux est terrifiant et procède d’une réalité totalitaire. Dans quelques semaines ou quelques mois, il est probable qu'il n'y aura plus de chrétienté en Irak, en dehors des quelques zones du Kurdistan qui résistent au Califat de l’EIIL. La prise de Karakoch est très grave, car cela a provoqué un nouvel exil massif de chrétiens, sachant qu’il y a un mois Karakoch accueillait des Chrétiens fuyant Mossoul… A Karakoch comme à Mossoul, des femmes sont kidnappées aux alentours et vendues comme esclaves. Autre signe de la progression des combattants salafistes de l’EIIL : les soldats Kurdes Peshmergas eux-mêmes ont du mal à repousser les jihadistes de l’EIIL. Ils ont en effet perdu, semble-t-il, des morceaux de territoires qu'ils avaient réussi à prendre en juin et juillet, lorsqu’ils avaient réussi à agrandir leur territoire au détriment de l'Etat irakien dominé par les Arabes chiites contesté par les Sunnites. Depuis quelques jours, on observe une avancée des islamistes sur les territoires contrôlés par des Kurdes, ce qui est fort inquiétant, y compris pour les Chrétiens qui sont réfugiés en zone kurde.

Aujourd’hui, on évalue à au moins 100 000 le nombre de chrétiens exilés. Entre Mossoul et Karakoch, 10 000 familles ont été touchées par les vagues de persécutions ou poussées à l’exil. En ce moment même, de nombreuses femmes chrétiennes sont violées, kidnappées, réduites en esclavage ; des vieillards et des enfants fuyant Karakoch meurent de faim sur les routes de leur exode. Nous assistons à des scènes insoutenables qui rappellent beaucoup le génocide arménien, lorsque les chrétiens assyro-chaldéens et arméniens alors également diabolisés comme "complices de l’étranger" par leurs bourreaux panturquistes prirent les routes désertiques de l’exil en direction de la Syrie et du Liban. Ils sont eux aussi attaqués, séquestrés, rackettés et souvet dépouillés de tous leurs biens avant de fuir. Hélas, cette solution finale en cours des Chréyiens "croisés" en Irak et dans les zones de Syrie contrôlées par l’EIIL se produisent dans une relative indifférence, y compris de la part des pays occidentaux de tradition chrétienne, puisqu'il n'est pas question d'intervenir. Certes, en Syrie, on peut comprendre pourquoi il est difficile d’intervenir, mais en Irak il est clair que les troupes américaines sont parties trop tôt et qu’une intervention occidentale aurait dû être lancées afin de prévenir la transformation de l’Irak en une vaste zone de non-droit chaotique où a pu être édifier un ubuesque mais non moins menaçant "Califat" salafiste d’Irak et du Levant. Nous aurions dû intervenir dès la proclamation du Califat par al-Baghdadi et dès qu’il a commencé à appliquer son programme d’éradication des chrétiens d’Irak. Malheureusement, les pays occidentaux n’ont pas l’habitude d’intervenir lorsque les Chrétiens sont menacés, puisque les Chrétiens sont massacrés impunément depuis des années au Nigeria, en Côte d’Ivoire, au Soudan, en Somalie, en Erythrée, à Gaza, en Egypte, en Arabie saoudite et bien sûr en Irak et même en Turquie (ce qui est moins connu), sans que nos pays ne bougent le petit doigt…  

Les kurdes du Nord-Est du pays jouent-ils toujours leur rôle de protecteurs potentiels des minortés évoquées ?

Tout d'abord, dans cet Orient compliqué - mais en même temps à certains égards pas si compliqué que cela, puisqu’il existe des tendances lourdes, comme notamment la montée de l’islamisme et de la haine judéophobe et christianophobe - on a tendance, nous Occidentaux, a toujours souhaiter trouver des soutiens providentiels, à idéaliser ou diaboliser les uns ou les autres. Or il ne faut pas oublier que les Kurdes irakiens, majoritairement musulmans sunnites, se battent d'abord pour eux. Ils accueillent des Chrétiens dans les zones qu’ils contrôlent, ce qui est louable, certes, mais ils ne vont pas spécialement se battre pour les chrétiens. Il faut tout de même rappeler que durant le génocide arménien et assyro-chaldéen en Turquie en 1915, les Kurdes ont participé aux massacres de Chrétiens d’Anatolie… En fait les zones de repli pour les chrétiens sont certes le Kurdistan, parce que c’est le lieu le plus proche, mais également, ce qui est moins connu, Istanbul, où les églises assyro-chaldéennes accueillent leurs frères irakiens, qui parlent araméens comme eux, depuis des années ; le Liban, ce qui encore moins connu, où se trouvent également nombre de Chrétiens assyro-chaldéens, sans oublier la Jordanie et bien sûr l’Occident pour les plus riches ou les plus chanceux. Le Kurdistan n'est pas une entité idyllique ultra-progressiste, c'est simplement la zone la moins intolérante, la plus "libre", pour les Irakiens chrétiens aujourd'hui.

Mais il est inquiétant de constater que les kurdes sont en train de perdre un certain nombre de territoires qu'ils avaient récupéré autour de Mossoul. Ils résistent et il paraitrait qu'ils seraient encore en train de combattre aux alentours de Karakoch. Ils n'ont pas encore dit leur dernier mot face aux jihadistes arabes de l’EIIL. Mais cela signifie que dans l’hypothèse noire où les Kurdes ne seraient pas capables de faire  face à l'Etat islamique de l'Irak et du Levant, il n’y aura plus du tout de chrétiens dans quelques mois ou quelques années. La seule solution restante face à l’EIIL et sa coalition de sunnites (anciens militaires de Saddam Hussein, Salafistes ex-jihadistes d’Al-Qaïda ; confrérie Naqchband, tribus sunnites et Frères musulmans) sera celle d'une intervention massive de mercenaires et militants islamistes chiites irakiens aidés probablement de plus en plus par la République islamique iranienne qui se ravit du fait que les Occidentaux n’ont plus beaucoup d’autres choix que de les laisser intervenir dans l’avenir directement en Irak ou en tout cas d’y jouer un plus grand rôle. L’Iran, qui est très critiqué depuis des années pour son projet secret d’acquisition nucléaire militaire, compte apparaître comme la seule force capable de ramener un peu d'ordre dans cette région… Le grand vainqueur de l’après guerre du Golfe et du retrait américain d’Irak risque donc d’être l'Iran pourtant présenté jadis par l’Administration américaine et les Occidentaux comme la pire des menaces régionale… Téhéran attend donc son heure, jusqu’à ce que la situation pourrisse au point que nous soyons obligés de coopérer avec le régime des Mollahs, moindre mal par rapport aux jihadistes de l’EIIL…

Comment peut-on expliquer que la situation en Irak soit actuellement moins portée dans les médias que d'autres conflits, comme celui au Proche-Orient ? A quel point le fait que nos gouvernements aient moins de marge de manoeuvre pour agir peut-il jouer ?

Le décalage d'exposition médiatique vient d'ailleurs, il remonte aux années 1960, période à laquelle l'extrême gauche, les milieux tiers-mondistes  et même les intellectuels dits "progressistes" sont passés de la Cause absolue "anti-impérialiste" qu’était le Vietnam à la cause palestinienne, devenue la « cause des causes », la cause tiers-mondiste par excellence.  C’est dans ce contexte idéologique favorisé par la main-mise de la gauche sur les médias, la culture, les syndicats et l’Université que la cause palestinienne a surpassé toutes les autres causes. Elle est devenue l’étendard du nouveau progressisme et du néo-gauchisme puis a fini par devenir le meilleur de mobilisation possible des islamistes et de la gauche radicale ou tiermondiste en général. Elle est devenue une cause "automatique", un passage obligé, un champ d’indignation incontournable face à l’épouvantail de l’Israélien-sioniste devenu la figure absolue et indépassable du Mal. C’est ainsi que, après des décennies de surmédiatisation du problème israélo-palestinien nombre d'Occidentaux sont convaincus que le "pire des Etats" c'est bien Israël, que "le plus grand massacre perpétré" se produit en Palestine et plus précisément à Gaza, et que les Palestiniens sont des victimes a priori, comme les Musulmans qui portent leur cause et l’ont captée en islamisant la seconde Intifada (2000).

Mais en réalité, nombre de pays bien moins démocratiques qu’Israël, à commencer par nos amis chinois, saoudiens, qataris, indonésiens, pakistanais, etc, massacrent des innocents en bien plus grand nombre que les Israéliens. Si l’on parle du Soudan, de l’Irak, de la Syrie, du Nigéria, le nombre de victimes du fanatisme et de la dictature en place est bien plus important que celui des Palestiniens tués par les opérations de représailles anti-terroristes de Tsahal. La cause palestinienne est devenue si prépondérante, envahissante, surmédiatisée, médiatiquement et idéologiquement, que l’on ne peut plus l'aborder de manière rationnelle, équilibrée. Second aspect, qui est une des lois de la communication et de la désinformation : quand on parle trop d’une chose, de façon disproportionnée et répétitive, le reste est occulté, de sorte que la surmédiatisation de la cause palestinienne, qui parle en fait d’une toute petite partie du monde, et concerne un tout petit de territoire qui comprend une très fable population par rapport au reste du monde, explique pourquoi la seule organisation palestinienne des Nations Unies pour les réfugies (UNRWA) récolte autant d'argent que le HCR des Nations Unies dédié à l’ensemble des réfugiés du reste du monde ! Les projecteurs sont braqués sur Israël, ce qui signifie qu’une photo d'un Israélien bourreau et d’un Palestinien victime (même s’il est terroriste) se vendra toujours mieux et plus cher dans les rédactions qu'une photo d'Africains noir chrétiens massacrés par des Islamistes…

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