"Lili" : dommage, dommage

D’après Le désespoir tout blanc de Clarisse Nicoîdski

Mise en scène:  Daniel Mesguich

Avec Catherine Berriane et Flore Zanni

Théâtre de l’Epée de Bois

Jusqu'au 9 avril 

Du mardi au samedi à 20h30 et le dimanche à 16h00 

Cartoucherie, route du Champ de Manœuvre

Paris 12ème

Réservations: 01.48.08.39.74 

Daniel Mesguich s’est formé au Conservatoire national de région de Marseille puis de Paris, où il a été l’élève d’Antoine Vitez et de Pierre Debauche. Il compte à son actif plus d’une centaine de mises en scène, présentées sur les plus grandes scènes françaises. 

Il a également joué dans ses propres spectacles et sous la direction de Robert Hossein, Antoine Vitez etc...

Au cinéma, il a joué dans des films d’Ariane Mouchkine, Truffaut, Costa Gravas etc...

Il a été à la direction de deux centres dramatiques nationaux et a enseigné au Conservatoire de 1983 à 2014.

 Lili, handicapée mentale, se raconte. Elle commente son monde, comme elle le voit. Sa relation avec sa mère, le curé, la gouvernante. Ses joies et ses douleurs.

- La volonté de Daniel Mesguich de mettre en lumière Lili. De s’indigner contre la misérable place qu’on laisse aux handicapés aujourd’hui. Et d’essayer, à sa mesure, d’encourager tous ceux qui luttent pour retrouver une dignité.

- Clarisse Nicoîdisky a écrit Désespoir tout blanc pour raconter l’idiot qui est en chacun de nous. L’idiot qu’on est parfois ou celui qu’on aurait pu être.

- Le spectacle retranscrit justement la violence du monde envers Lili. Elle est comme inadaptée à notre société, elle gêne.

- La mise en scène est vieillotte. Notamment à cause des bandes sons qui font exister les personnages absents. 

- Le décor est lugubre.

- Il n’y a pas d’évolution à l’intérieur du spectacle. On décroche très vite.

Malgré un sujet intéressant et une initiative à saluer, la mise en scène nous laisse en dehors du spectacle.