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"La gloire des maudits" : un roman qu'on ne lâche pas
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Deux femmes prises dans la tourmente d'une histoire qui n'en finit pas de surprendre. On y croit au point d'être heureux de s'être fait berner.

Yann Kerlau pour Culture-Tops

Yann Kerlau pour Culture-Tops

Yann Kerlau est chroniqueur pour Culture-Tops.

Culture-Tops est un site de chroniques couvrant l'ensemble de l'activité culturelle (théâtre, One Man Shows, opéras, ballets, spectacles divers, cinéma, expos, livres, etc.).
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LIVRE

La gloire des maudits 

de Nicolas d’Estienne d’Orves 

Ed. Albin Michel

RECOMMANDATION

EN PRIORITE

THEME

Si le démarrage ressemble à un conte de fées dans un bel appartement parisien, la tempête gronde à deux pas, déchirant brutalement le rideau des illusions. L’héroïne, Gabrielle Valoria doit faire face, non pas à son passé, mais à celui de son père, spécialiste avéré du compromis et de la séduction à haut risque. Les ombres n’en finissent jamais de réclamer leur dû à cette France pétainiste où collabos et maîtres-chanteurs menaient la danse. Face à elle, une autre femme Sidonie Porel, au faîte de la gloire littéraire. Qui est-elle ? Est-il possible, comme Gabrielle l’apprendra, qu’elle ait volé le talent et la vie d’un autre pour prendre sa place ?

POINTS FORTS

Un tempo allegro vivace pour un livre mené tambour battant, avec ce qu’il y faut de coups de théâtre, d’attentes, de déconvenues et d’espoirs pour qu’on en tourne les pages sans s’en rendre compte. Le duo féminin je t’aime, moi non plus galope sans jamais perdre ses desseins de vue. Quant au lecteur, il suit leur danse de mort sans pouvoir deviner qui l’emportera. Une histoire de vengeance ? Pas seulement. Tapies l’une et l’autre derrière la forteresse des apparences, Gabrielle Valoria et Sidonie Porel iront jusqu’au bout. Du moins le pensent-elles…

POINTS FAIBLES

Je n'en vois aucun.

EN DEUX MOTS

On y croit et c’est un bonheur de se laisser berner, le propre même du roman.

UN EXTRAIT

"La voilà donc avec une bombe au ventre et il faudra que sa version soit verrouillée, cohérente, pour ne pas éveiller les soupçons…tout doit se tenir, s’équilibrer. Il va lui falloir du temps pour s’inventer une nouvelle vie. Une vie où le moindre des mots sera surveillé, épié. Cette paranoïa est sans doute ce qu’ils désirent …l’équilibre par la terreur est un jeu d’enfant."

L'AUTEUR

Critique musical au Figaro et à Classica, chroniqueur au Figaroscope, membre du jury du prix littéraire Saint-Germain depuis 2011, Nicolas d’Estienne d’Orves a déjà derrière lui plus d’une vingtaine de livres dont Othon ou l’aurore immobile (Les Belles Lettres) couronné par le prix Roger-Nimier 2002, Fin de race (Flammarion) Prix Jacques-Bergier 2002, L’enfant du premier matin (XO) Prix des romancières 2012 et Les fidélités successives (Prix Cazes-brasserie Lipp 2012).

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