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"Je garde toute ma confiance à Castaner" (Edouard Philippe). Moi, le seul en qui j'avais vraiment confiance, c'était Mickaël Harpon...
©LIONEL BONAVENTURE / AFP

Tous ensemble, tous unis

Ceux qui sont au pouvoir sont comme les cartes d'un château de cartes. On en bouge une et tout s'écroule.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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J'ai confiance, moi aussi, en Castaner. Il avait été sommé de s'expliquer à la télévision. Je n'ai pas regardé : quel plaisir aurais-je éprouvé à voir un homme souffrir ? De lui, je préfère garder pour l'éternité une image belle et émouvante.

Une icône. Castaner dans une boite de nuit s'envoyant des shots de vodka et embrassant goulûment sur la bouche une jolie fille. A une époque où il n'y en a que pour les lesbiennes, les gays, les bisexuels, les transsexuels, un homme qui aime les femmes, ça vous réconcilie avec le genre humain. On ne pouvait rien attendre de tel de Gérard Collomb, son prédécesseur.

Je garde toute ma confiance à Didier Lallement, le préfet de police. Je l'ai vu, digne et viril dans son uniforme, inspecter ses troupes avant de les lancer à l'assaut des Gilets jaunes. Un chef, c'est ça.

Je garde toute ma confiance à Edouard Philippe. Car tout chez lui est transparent. Le vide en effet n'arrête pas la lumière. La preuve : suite aux quelques incivilités commises à la préfecture de police, il s'est engagé à "resserrer les mailles du filet". Mais il a omis de dire qu'il n'y avait pas de filet.

Mais celui en j'avais le plus confiance – je suis, hélas, obligé d'en parler au passé – c'était Mickaël Harpon. Alors que la foi se perd, que la crainte de Dieu s'émousse, lui était d'une piéti exemplaire. C'était un ravissement de le voir, revêtu de sa djellabah, se rendre à la mosquée de Gonesse.

Il parlait à Dieu et il écoutait Dieu. Et quand ce dernier lui a dit de le venger des offenses qui lui étaient faites, il a obéi. Aujourd'hui, il est mort, mort juste parce qu'il avait montré sa soumission à Dieu. Et Castaner, Philippe, Lallement et Macron sont toujours vivants. C'est très injuste.

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