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"J’ai chevauché les Océans" : Captivant, surprenant et poignant ; une grande bouffée d'air
©wikipédia

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Jean-Noël Dibie pour Culture-Tops

Jean-Noël Dibie pour Culture-Tops

Docteur en droit, Jean-Noël Dibie a une très longue expérience de l'audiovisuel et des médias : directeur de la SFP (Société française de production), responsable des affaires européennes à France Télévision, conseiller du directeur général de l'UER (Union européenne de radio-télévision). 

Aujourd’hui consultant, il s’investit dans les activités de recherche, notamment au sein d’EUROVISIONI, et d’enseignement (président du conseil pédagogique de l’EICAR, l’Ecole des métiers du cinéma de l’audiovisuel et des nouveaux médias, et chargé de cours à l’EDHEC).

Jean-Noël Dibie est l'auteur d'un A-book en six parties paru en 2014 sur Atlantico éditions : Communication politique, le plus vieux métier du monde

 

Voir la bio »
LIVRE
J’ai chevauché les Océans
de Mike Birch, avec Olivier Péretié
Ed. Arthaud 
270 pages
RECOMMANDATION : EXCELLENT
THEME
A l’âge de 84 ans, Mike Birch, légendaire navigateur canadien, conte sa vie au grand-reporteur et homme de mer, Olivier Péretié.
Véritable « artiste du grand large », économe de ses mots, le marin revient sur sa vie, ou plutôt ses vies successives. Natif de Vancouver, il sera mineur de fond, ouvrier du pétrole, cow-boy, matelot, mécanicien auto, avant de se tourner vers la mer comme convoyeur de yachts, et de rejoindre, à 47 ans, le club très fermé des héros de la course au large.
Classé second de la transat anglaise en solitaire de 1976, avec un petit trimaran de 9 mètres, Mike Birch s‘impose dans la cour des grands en remportant, en 1978, la première Course du Rhum : « A 250 mètres de la ligne d’arrivée, je double le long cigare flottant de Michel Malinovsky avec ma petite libellule jaune pour l’emporter de 98 seconde après 23 jours de traversée de l’Atlantique. Cette victoire m’ouvre définitivement les portes d’un nouveau métier : coureur au large »
POINTS FORTS 
Le lecteur ne peut que se réjouir de la réussite littéraire de cette collaboration entre le navigateur, le conteur, et le grand reporter, la plume. Ce skipper de légende, qui aurait pu être un personnage de Jack London, autre aventurier nord-américain né sur les rives du Pacifique, offre au lecteur un récit captivant, surprenant et poignant.
POINTS FAIBLES
Je n’en ai pas trouvé de significatifs. S’il y en a, ils n’ont pas contrarié mon plaisir de lecteur...
EN DEUX MOTS
Je ne pourrai être plus explicite qu’Olivier Péretié, dans son introduction « A l’âge magnifique de 84 ans, qu’il portait sur son passeport mais pas sur son visage et encore moins dans son âme, Mike Birth s’est abandonné à l’indécence de se raconter. Pour notre plus grand bonheur. »
UN EXTRAIT
Page 105.  « J’ai vite découvert l’aspect le plus stimulant de ce métier de routier des sept mers : on ne cesse jamais d’apprendre. Et plus on sait, plus on mesure l’ampleur de ce qui reste à découvrir. C’est exactement comme l’horizon en bateau : plus on s’en approche, plus il recule ! » 
LES AUTEURS
Le talent de conteur de Mike Birch est, donc, habilement mis en forme par la plume d’Olivier Péretié, journaliste au Nouvel Obs, et auquel on doit plusieurs ouvrages en collaboration, dont deux avec le photographe Philippe Plisson (Coupe América 1987 et De Québec à Saint Malo) et un avec la navigatrice Elen MacArthur (Seule autour du monde).

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