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"Etre moderne : le MoMa à Paris" : tout fait oeuvre, C.Q.F.D
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Atlanti-culture

Catherine Stucki pour Culture-Tops

Catherine Stucki pour Culture-Tops

Catherine Stucki est chroniqueuse pour Culture-Tops.

Culture-Tops est un site de chroniques couvrant l'ensemble de l'activité culturelle (théâtre, One Man Shows, opéras, ballets, spectacles divers, cinéma, expos, livres, etc.).
Voir la bio »

EXPOSITION

« Etre moderne : le MoMa à Paris » 

INFORMATIONS

Jusqu'au 5 mars 2018

Fondation Louis Vuitton 

8 avenue du Mahatma Gandhi, Bois de Boulogne, 75116 Paris

Métro : Ligne 1, Station Les Sablons, sortie Fondation Louis Vuitton.

Navette de la Fondation : départ toutes les 15 minutes de la Place Charles-de-Gaulle-Etoile, en haut de l’avenue de Friedland – 2

Bus 244, arrêt devant la Fondation le week-end et jours fériés

11 h-20 h, 21 h le vendredi, 9 h-21 h le week-end, fermé le mardi

Prix d’entrée : tarifs : 10-16 €

www.fondationlouisvuitton.fr

RECOMMANDATION

BON

THEME

L’exposition «Etre moderne : le MoMa à Paris », présentée à la Fondation Louis Vuitton, réunit près de 200 œuvres majeures, couvrant le champ de l’art moderne et contemporain. Elle retrace également, par le biais d’archives, l'histoire du MoMa, celle de ses collections et de ses grands acteurs : directeurs et conservateurs, donateurs et collectionneurs, qui en ont fait le mythe qu’il est devenu. 

On y retrouve des chefs-d’œuvre de Paul Cézanne, Gustav Klimt, Paul Signac, Ernst Ludwig Kirchner, Pablo Picasso, Henri Matisse, Giorgio de Chirico, Edward Hopper, Max Beckmann, Ludwig Mies van der Rohe, Marcel Duchamp, Francis Picabia, Alexander Calder, René Magritte, Walker Evans, Yayoi Kusama, Willem de Kooning, Barnett Newman, Jasper Johns, Yvonne Rainer ou Frank Stella… 

Cette sélection alterne chefs-d’œuvre reconnus et œuvres moins familières du public mais tout aussi significatives.

POINTS FORTS

_ Le lieu déjà: la Fondation Louis Vuitton,  avec son architecture exceptionnelle. 

- En pénétrant dans les premières salles du spectaculaire bâtiment, on retrouve comme de vieux amis que l’on n’ont pas vu depuis longtemps : « Persistance de la mémoire » de Dali et ses montres molles, « Oiseau dans l’espace » de Brancusi, « Le faux miroir » de Magritte et son œil à l’iris rempli de nuages, ou l’étrange « Maison près de la voie ferrée » d’Edward Hopper, une des premières peintures à entrer dans les collections du MoMA, un an après sa fondation en 1929. 

Les premières acquisitions du Musée se sont portées sur des chefs-d’œuvre des avant-gardes européennes : « Le Baigneur » de Cézanne, « L’atelier » de Picasso, « Le Départ », exceptionnel triptyque de Max Beckmann, ou la magnifique série « Stati d’Animo » du futuriste italien Umberto Boccioni. 

-La photographie est largement représentée: Eward Weston, Lisette Model, Eugène Atget, Walker Evans, Man Ray, Cindy Sherman.

- Cette exposition est une leçon d’histoire muséologique, suivant une chronologie de l’art bien balisée. 

- Elle met spectaculairement en valeur la démarche pluridisciplinaire du MoMa : du roulement à billes aux dessins animés de Walt Disney, des archives de la danse au cinéma, de la photo au design, tout fait œuvre. Un condensé dont l’étendue des champs donne le tournis.

- Qualités pédagogiques aussi: l'expo nous enseigne comment le MoMa est naturellement, dans le domaine de l’avant garde américaine, plus riche que son alter ego français, le centre Georges Pompidou. On y trouve d’ailleurs  les premières émoticônes, représentant les émotions du visage, qui ponctuent désormais nos SMS et qui ont été conçues en 1998. 

POINTS FAIBLES

- On aurait aimé en montant dans les étages de l’exposition qu’il y est plus d’œuvres, car il semble que plus c’est contemporain moins il y en a, dommage. 

- Par ailleurs, certaines œuvres sont absentes,  comme « Les Demoiselles d'Avignon », et d'autres encore. Le déplacement a un coût !.

EN DEUX MOTS

Le Moma  a compris son époque, la nôtre, et remet l'art en perspective, dans un flux d'émotions. 

Cette expo est un show à l’américaine !

Reste à savoir ce que le MoMa nous concocte pour la décennie à venir..

UN EXTRAIT

« Cette exposition est la préfiguration d’une nouvelle conception d’un musée d’art moderne du XXIe siècle ». Glenn Lowry, directeur du MoMa.

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