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La probabilité de mourir dans un crash d'avion est infime.
La probabilité de mourir dans un crash d'avion est infime.
©REUTERS/Greg Wood/Pool

Rassurant

A partir des aéroports de départ et d'arrivée, de la compagnie aérienne et du modèle d'avion, une application calcule quelles sont les chances pour que votre avion s'écrase.

Imaginez que vous prenez un vol de l'aéroport de Londres Heathrow à destination de Milan, dans un Airbus A319 de la compagnies British Airways. Ce vol a une chance sur 4,8 millions de se crasher. Quelques jours plus tard, vous prenez un vol de l'aéroport de Londres Heathrow à destination de l'aéroport John F.Kennedy de New York dans un A330 de la compagnie Virgin Atlantic Airways. Risque de crash ? Une chance sur 5,4 millions. D'après ces données, vous pourriez prendre l'avion pendant 14 716 ans avant de vous écraser dans l'Océan Atlantique...

Grâce à l'application iPhone "Mon avion va-t-il s'écraser ?" (Am I going Down ?), n'importe qui peut calculer quelles sont les probabilités de crash sur le vol qu'il s'apprête à prendre. Il suffit de rentrer trois variables : l'aéroport de départ et d'arrivée, la compagnie aérienne et le modèle de l'avion. L'application ne précise pas quelle est la méthode utilisée pour croiser ces données, mais on peut supposer qu'il s'agit d'une simple pondération à partir du nombre de crash qui ont eu lieu par le passé, pour chacune des trois variables...

Si ces chiffres sont rassurants, "il y a inconstestablement des failles dans une approche aussi simpliste", prévient The Economist, qui rapporte l'information. Quelle est la pertinence du type d'avion, de la compagnie aérienne ou du trajet du vol dans le risque de crash ? Par exemple, est-ce que le fait qu'un vol de la compagnie Malaysia Airlines ait été frappé par un missile en provenance des séparatistes pro-russes va augmener la probabilité pour qu'un tel événement se reproduise dans le futur ? Quid des autres facteurs, comme la météo ?

Si la méthodologie de l'application est contestable, les intentions de son créateur, elles, sont louables, s'amuse The Economist. Nic Johns affirme que son but est de rassurer les passagers anxieux, en leur montrant que la probabilité pour qu'ils n'arrivent pas entier à leur destination était infime.

Lu sur The Economist

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