Un maire ne veut pas décrocher le portrait de Nicolas Sarkozy<!-- --> | Atlantico.fr
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Nicolas Sarkozy s'est trouvé un nouvel allié en vue de son retour prochain en politique.
Nicolas Sarkozy s'est trouvé un nouvel allié en vue de son retour prochain en politique.
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Camarade Sarkozyste

La loi ne l'oblige d'ailleurs pas à le faire.

Nicolas Sarkozy n'est plus président de la République, c'est un fait. Mais cette situation n'empêche pas le maire de Bernâtre (Somme) de laisser le portrait de l'ancien chef d'Etat sur le mur de sa mairie. "Moi je dis que ce n'est pas normal. Il devrait être changé, c'est une question de logique", déplore un conseiller municipal de cette commune de 47 habitants.

Régulièrement interpellé sur le sujet, le maire évite le sujet. "Il n'a pas eu le temps, il a autre chose à faire, etc...", tente de justifier l'un de ses adjoints. Amusante de l'extérieur, cette excentricité du maire de Bernâtre ne fait pas rire Jacques Eon, un autre conseiller municipal : "Qu'importe si son cœur penche plutôt à droite, les règles sont les règles et elles valent pour tout le monde !"

En réalité, aucune règle ne demande aux maires de décrocher le portrait du chef de l'Etat sortant pour le remplacer par celui de son successeur. Il ne s'agit là que d'une tradition républicaine qui a toujours été respectée. "À ce jour, seule une municipalité en France a été rappelée à l'ordre pour avoir affiché le portrait du Maréchal Pétain", explique Jean-Marc Quennehen, un avocat spécialisé en droit public cité par le Courrier Picard.

Si certains habitants de Bernâtre ont promis qu'ils allaient prochainement arracher le portrait de Nicolas Sarkozy, Jacques Eon a décidé de se servir de cet argument pour lancer sa campagne municipale. Il le promet, s'il est élu il se chargera lui-même d'"accrocher le portrait de François Hollande, comme il se doit".

Lu sur Le Figaro

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