Un déserteur de l'armée russe arrêté après s'être caché dans la forêt pendant dix ans<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Selon la loi russe, les déserteurs encourent au maximum une peine de 7 ans de prison.
Selon la loi russe, les déserteurs encourent au maximum une peine de 7 ans de prison.
©Reuters

Isolement

"Il a vécu au Kamtchatka, la plupart du temps en se cachant dans la forêt. Il a fait des petits boulots et n'a pas tenté d'entrer en contact avec sa famille", explique le ministère russe de l'Intérieur.

Un appelé de l'armée russe, qui avait déserté pour échapper au service militaire, s'est caché pendant plus de dix ans dans une forêt du Kamtchatka (Extrême-Orient russe), avant d'être finalement arrêté par la police.  Cet individu âgé de 30 ans encore protégé par l'anonymat avait déjà effectué sa première année de service quand il a finalement déserté en 2003 affirme la police. 

"Il a vécu au Kamtchatka, la plupart du temps en se cachant dans la forêt. Il a fait des petits boulots et n'a pas tenté d'entrer en contact avec sa famille", explique le ministère de  l'Intérieur.

Dans les bois, l'homme s'était construit une petite maison avec des matériaux de récupération dans la périphérie de Petropavlovsk-Kamtchatski, la capitale régionale. Il travaillait dans des fermes, ou récupérait de la ferraille pour survivre.

Selon la loi russe, les déserteurs encourent au maximum une peine de 7 ans de prison. La présidente de l'ONG Comité des mères de soldats russes, Valentina Melnikova, espère cependant qu'il ne sera pas condamné : "Il y a eu beaucoup de cas de désertion dans l'Extrême-Orient ces derniers temps. Certains se sont cachés pendant des années dans des caves, mais ils passent simplement un examen médical et sont laissés en liberté", explique-t-elle.

Lu sur The Guardian

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !