Révisionnisme
Twitter se moque de la déclaration de Justin Trudeau sur la mort de Fidel Castro, "révolutionnaire et orateur légendaire"
L'hagiographie du Premier ministre canadien au dictateur cubain est mal passée.
Justin Trudeau, la star du progressisme international, aurait-il fait son premier faux pas ? Après le décès de Fidel Castro, le Premier ministre canadien a publié un communiqué très étrange, louangeur, où il évoque sa "profonde tristesse" après la mort d'un "leader plus grand que nature" qui a "consacré près d'un demi-siècle au service du peuple cubain", lequel "éprouvait une affection profonde et durable pour 'el Commandante'", notant tout au plus que Fidel était "controversé". Rappelons que selon les estimations sous son régime plus d'un tiers des cubains ont fui l'île, marquée par la répression politique et la déchéance économique.
Twitter s'est lancé dans ce que le réseau social sait le mieux faire, la moquerie, avec le hashtag "#TrudeauEulogies", les eulogies mortuaires de Trudeau, parodiant son style pour louer les figures les plus atroces de l'histoire.
"Globe-trotteur intrépide, amoureux de la diversité : Attila le Hun s'est engagé sans démériter à avancer la rencontre entre Orient et Occident", dit l'un.
"Aujourd'hui nous pleurons la mort d'Oussama ben Laden, dont le leadership austère nous a appris à reconstruire des tours", dit l'autre.
Ou encore "Bien qu'il fut controversé, même ses détracteurs reconnaissent que Pol Pot a promu le renouveau dans la rencontre entre ville et campagne."
Et, bien sûr, "Bien que Herr Hitler haïssait les Juifs, l'histoire retiendra que les Juifs haissaient aussi Herr Hitler."
Pour l'instant, le bureau de Justin Trudeau n'a pas publié de commentaire ou amendé son communiqué.
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