Thalys : un journaliste belge avec une arme factice qui dépasse de son sac à dos ne subit aucun contrôle lors d'un voyage<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Insolite
Les passages effectués devant trois militaires en gare de Lille-Europe n'auront éveillé la curiosité des passants et du personnel.
Les passages effectués devant trois militaires en gare de Lille-Europe n'auront éveillé la curiosité des passants et du personnel.
©Reuters

Test malheureusement concluant

L'homme a voulu vérifier ce lundi les systèmes de sécurité mis en place dans les gares après l’attaque menée vendredi dans un train Thalys. Et selon son témoignage, la sécurité n'a pas été renforcée et connaît encore de nombreuses failles.

Voilà une histoire qui fait couler beaucoup d'encre et montre bien les problèmes de sécurité dans les trains. Quatre jours après l'attaque du Thalys, reliant Amsterdam à Paris, ce vendredi, un journaliste belge a embarqué dans un train Bruxelles-Lille avec une arme factice. Il n'a été ni contrôlé ni inquiété. En Belgique, les réactions se mutlplient. Ainsi, un quotidien raconte : "l'homme raconte être monté à bord d'un TGV hier vers midi en gare de Bruxelles, direction Lille. Il portait dans son sac un faux fusil".

Cette expérience a de quoi choquer et tombe mal. En effet, les autorités avaient annoncé une "intensification des mesures de sécurité dans le Thalys et les grandes lignes ferroviaires internationales". Pourtant, ni le canon de sa mitraillette qui "dépassait légèrement du sac à dos", ni le même sac laissé sur un siège le temps d'aller à la voiture bar. Les passages effectués devant trois militaires en gare de Lille-Europe n'auront eux non plus éveillé la curiosité des passants et du personnel. Le journaiste de raconter : "On a beau traverser la gare en long et en large, aucun employé SNCF ne tique."

A lire aussi : Attaque du Thalys : quand Hollande réinterprète le thème néo-conservateur du "Bien" et du "Mal"

Le journaliste dresse un constat accablant : "Nous sommes entrés dans un train comme on entre dans un moulin, 72 heures après un attentat déjoué". Il conclut ainsi, alarmiste et dépité : "Est-il responsable qu’aucun citoyen n’ait décelé une once d’attitude louche ? La sécurité commence dans le regard, responsable et pas malsain, de chacun. Quant aux contrôles renforcés promis par le gouvernement, on imagine qu’ils sont restés bloqués en gare."

Lu sur DH.net

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !