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Sur Canal+, Vincent Bolloré veut que le clair représente "une à deux heures par jour maximum"
©Reuters

Message pas crypté

Le milliardaire estime également que "le sort de Canal+ ne se joue pas sur un animateur" .

Vincent Bolloré n’est pas du genre à lâcher le morceau si facilement. Mis en difficulté par le refus de l’accord Canal+/BeiN, vilipendé par beaucoup pour sa gestion de la chaîne, le patron a accordé un entretien au journal Le Monde pour donner quelques tendances sur le futur de Canal et justifier ses choix.

Le milliardaire breton est revenu sur l’accord refusé par l'autorité de la concurrence, expliquant que "cet accord était important.  Avoir une offre sport avec BeIN aurait été constitutif d’une meilleure clarté et aurait déclenché une nouvelle dynamique. Mais les injonctions de l’Autorité de la concurrence tombent en 2017. C’est à la fois très loin, car il y a le feu, et très près".

Bolloré a surtout défendu ses méthodes de réduction des coûts ("Canal+ est à la diète depuis neuf mois. Ce n’est pas agréable mais tout le monde s’y fait") et parlé de son objectif limpide : réduire au maximum les plages en clair de la chaîne pour faire plus de place au crypté.  "Le clair représentera une à deux heures par jour maximum", contre "six ou sept" aujourd’hui souligne-t-il.

Pour le patron de Vivendi, ces plages ne constituent pas un levier de recrutement d’abonnés, excepté du Canal Football Club, l’émission qui précède le match de Ligue 1 le dimanche soir.

Quant aux départs de certaines stars de Canal comme Yann Barthès, Ophélie Meunier, Maïtena Biraben et Ali Baddou, cela ne l’inquiète pas outre mesure. "Le sort de Canal+ ne se joue pas sur un animateur" juge-t-il.

Lu sur Le Monde

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