Sextape de Hulk Hogan : Gawker condamné à lui verser 115 millions de dollars<!-- --> | Atlantico.fr
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Hulk Hogan pendant son procès, le 8 mars.
Hulk Hogan pendant son procès, le 8 mars.
©Reuters

Mazette

Le média Gawker, qui avait publié en ligne une vidéo de ses ébats sexuels, a été condamné à verser un joli pactole à l'ex-catcheur.

Bandana noir sur la tête, moustache blanche en fer à cheval : le visage de Hulk Hogan vous est certainement familier. Le reste de l'anatomie de cet ancien catcheur, sans doute moins, sauf si vous avez regardé la vidéo de ses ébats publiée par le site américain Gawker. Ce dernier a été condamné vendredi par un jury américain à lui verser 115 millions de dollars (un peu plus de 102 millions d'euros) pour avoir diffusé une vidéo dans laquelle il apparaissait en compagnie de l'épouse d'un ami. C'est cet ami qui avait poussé sa femme dans les bras de Hogan et filmé leurs ébats, à l'insu du lutteur.

Pour le jury, la publication de cette vidéo d'ébats violait la vie privée de Hulk Hogan. Ils ont délibéré pendant six heures au terme d'un procès au civil de deux semaines devant un tribunal de St Petersburg, en Floride (au Sud-Est).

Hulk Hogan est "extrêmement heureux", a réagi son avocat David Houston. Selon lui, la décision du jury exprime "le dégoût de l'opinion face à l'intrusion dans la vie privée déguisée en journalisme". Lors du procès, un autre avocat du catcheur avait expliqué qu'il s'agissait "d'une vidéo pornographique qui a été enregistrée en secret sans le consentement de M. Bollea, et ils le savaient".

Le catcheur s'était dit "complètement humilié" par la publication de cette vidéo volée, qui était restée six mois en ligne malgré les injonctions du catcheur de la retirer.

Nick Denton, fondateur et président de la société du site d'actualités et de divertissement Gawker Media, a indiqué qu'il allait faire appel et s'est dit "très optimiste". "L'opinion est fascinée par les enregistrements à caractère sexuel. C'est comme ça aujourd'hui", avait plaidé l'avocat du site, Michael Berry, qui a invoqué la "liberté d'expression".

Lu sur Europe 1

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