Selon une étude scientifique, la bière serait un meilleur antidouleur que le paracétamol<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Santé
Selon une étude scientifique, la bière serait un meilleur antidouleur que le paracétamol
©Pixabay

Boit-sans-soif

En buvant deux pintes de bières, on augmenterait légèrement son "seuil de tolérance" à la douleur, d'après des chercheurs de l'université de Greenwich .

La nouvelle devrait faire plaisir aux amateurs de houblon. Des chercheurs de l'université de Greenwich ont constaté que la consommation de deux pintes de bière (soit un litre) pouvait réduire d'un quart la douleur physique, selon une étude publiée dans la revue médicale "The journal of Pain"En atteignant un taux d'alcoolémie de 0.8 gramme par litre de sang, vous augmentez légèrement votre "seuil de tolérance" à la douleur, rapporte l'étude. Ce "remède" serait donc plus efficace que le paracétamol, pourtant reconnu pour être un anti-douleur. 

Mais les raisons restent encore floues : l'alcool affecte-t-il directement les récepteurs de douleur dans le cerveau ou diminue-t-il l'anxiété, ce qui amène à mieux accepter la douleur. Les scientifiques ont compilé des résultats de 18 travaux, étudiant sur plus de 400 personnes les conséquences de l'alcool. D'après le docteur Trevor Thompson qui a dirigé l'étude, "l'alcool pouvait ainsi être comparé aux médicaments opioïdes comme la codéine", soulignant également que "l'effet était plus puissant que le paracétamol".

Le scientifique indique également qu'il pourrait être potentiellement intéressant de "créer un médicament sans les effets secondaires dangereux de l'alcool pour l'organisme". Mais pour le moment, un tel produit n'existe pas et rien ne vaut donc un bon tour dans votre cher placard à pharmacie.  

Lu sur L'Obs

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !