Seine-Saint-Denis : des sages-femmes se dénudent pour sauver leur maternité<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Les photos, prises par le kinésithérapeute de l'établissement, sont "pudiques" et plus "humoristiques" qu'érotiques
Les photos, prises par le kinésithérapeute de l'établissement, sont "pudiques" et plus "humoristiques" qu'érotiques
©

Prendre la pose

Elles sont onze à poser pour un calendrier mis en vente pour 15 euros.

Dénudées pour la bonne cause. Onze sages-femmes de la maternité des Lilas (Seine-Saint-Denis) ont décidé de poser pour un calendrier dans le but de sauver leur établissement. "La maternité des Lilas est à nu, en difficulté, alors voilà on se met nous aussi à nu", explique Marie Lormier, l'une de ces sages-femmes.

La maternité de Lilas, pionnière dans l'accouchement sans douleur, devait être rénovée. Mais le déficit financier de l'établissement a amené l'Agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France a décidé de le fermer et de le relocaliser dans les locaux désaffectés de l'hôpital intercommunal de Montreuil. "C’est à court terme la mort de l’établissement et de son projet médical que propose l’ARS", estime le collectif Maternité des Lilas, qui s'oppose à ce transfert.

"On s’est dit : faire un calendrier, c’est plutôt rigolo. On s’est retrouvées à une sortie de garde à onze sages-femmes et on l’a fait", se souvient Marie Lormier. Les photos, prises par le kinésithérapeute de l'établissement, sont "pudiques" et plus "humoristiques" qu'érotiques. Le calendrier sera mis en vente dès le week-end des 7 et 8 septembre pour 15 euros sur le site du collectif Maternité des Lilas.

Le collectif, notamment soutenu Catherine Ringer et Karine Viard, a également lancé une pétition en ligne, qui a déjà réuni plus de 20 000 signatures. Une manifestation de soutien à la maternité est prévue le 21 septembre prochain, à 11 h devant la mairie des Lilas.

Lu sur La Nouvelle République

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !