Pussy Riot : Aung San Suu Kyi appelle à la libération des trios punkettes

Les Pussy Riot ne manquent décidément pas de soutiens de poids. Cette fois, c'est Aung San Suu Kyi qui prend la défense des trois punkettes condamnées à deux ans de prison pour avoir chanté une prière anti-poutine dans une église orthodoxe.

L'icône birmane a ainsi appelé jeudi à Washington lors d'une rencontre avec des jeunes d'Amnesty International à la libération "le plus tôt possible" des chanteuses. La députée de l'opposition birmane a également demandé à son auditoire composé de près de 300 jeunes s'il y avait "quelque chose de méchant dans leur chanson à l'égard d'autres personnes". La réponse, négative, a poussé la prix Nobel de la paix a affirmé sous les rires et les applaudissements des jeunes que "les gouvernements devaient être préparés à recevoir des critiques" ajoutant que "c'est une autre affaire si on insulte des personnes individuellement".

Au sein de l'assistance se trouvait notamment Piotr Verzilov, époux de Nadia Tolokonnokova, l'une des membres du groupe Pussy Riot dont le procès en appel est censé débuter le 1^er octobre à Moscou.