Postillons : une étude nous éclaire sur leurs parcours<!-- --> | Atlantico.fr
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Selon une étude américaine publiée mardi, nos postillons seraient bien plus infectieux que ne le croyaient les scientifiques.

Une équipe de chercheurs de l'Institut de technologie du Massachusetts à Boston (MIT) révèle que les germes contenus par nos postillons sont extrêmement tenaces et peuvent parcourir une distance maximum de six mètres, horizontalement ou verticalement. Se déplaçant "en nuage", les gouttelettes expulsées par nos quintes de toux ou éternuements véhiculent des maladies via leurs agents pathogènes. Composé d'air chaud et de gaz, ce fameux nuage maintiendrait dans l'air les gouttelettes infectieuses pour une durée bien supérieure aux anciennes prévisions des chercheurs.

Le potentiel de propagation des microbes résultants d'une quinte de toux a ainsi été sous-estimé pendant des années. En outre, cette étude américaine publiée mardi dernier dans le "Journal of Fluids Mechanics" précise que "l'air chaud et humide est plus léger et monte plus facilement, notamment vers les systèmes de ventilation au plafond". Une telle constatation pourrait amener les professionnels à repenser intégralement les systèmes de ventilation les plus répandus : en effet, une fois portés par des courants d'air, les germes propagés par des postillons contaminent rapidement toute les pièces concernées par le réseau de ventilation...

Lu sur Europe1.fr

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