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Petites annonces et évolution
de la condition féminine
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Les temps qui changent

Le journal suisse Le Temps s'est replongé dans ses vieilles petites annonces pour suivre les évolutions de la condition féminine.

La chronique "Jour pour Jour" du journal Le Temps a eu l'idée d'aller rechercher des petites annonces du 7 juin 1918 parues dans la Gazette de Lausanne pour montrer à quel point la condition des femmes employées a changé. On y lit les offres de services de femmes à la recherche de places de bonne, de gouvernante, ou de dame de compagnie :

"Les qualités mises en avant correspondant aux valeurs de l’époque: il faut être «distingué», «honnête et propre», «très sérieux», disposer «d’une bonne instruction», être «solide» et «robuste» pour espérer entrer dans une bonne maison."

Cette plongée dans le passé n'est évidemment pas innocente et résonne avec l'affaire DSK, qui a ravivé le mythe de la femme de chambre comme objet de fantasmes :

"Pour la plupart, ces métiers ont disparu, ont changé de nom ou de sens. La bonne à tout faire qualifie les pommes de terre et le secrétaire particulier aurait aujourd’hui d’autres compétences à faire valoir. On le voit pourtant avec l’affaire DSK, il suffit de peu pour ressusciter avec une certaine délectation ces métiers de services."

Et la chroniqueuse du journal Le Temps de voir d'un bon oeil la manifestation de plusieurs dizaines de femmes de chambre devant le tribunal de New York avant l'audience de Dominique Strauss Kahn lundi après-midi.

Lu sur Le Temps

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