Nouvelle-Zélande : un pilote de ligne empêche son copilote de rentrer dans le cockpit<!-- --> | Atlantico.fr
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Le cockpit d'un avion peut parfois être source de tensions...
Le cockpit d'un avion peut parfois être source de tensions...
©REUTERS/Kham

Grosse frayeur

Brouillé avec son copilote, un pilote de ligne a profité que celui-ci sorte boire un café pour s'enfermer dans le poste de pilotage.

Tout le monde peut se brouiller avec ses collègues de bureau, mais les conséquences peuvent être plus grave dans un cockpit d'avion que dans un open-space. Deux pilotes de ligne en ont fait les frais en étant suspendus suite à un incident en vol.

L'histoire se passe en Australie. Le départ d'un vol d'Air New Zealand entre Perth (Australie) et Auckland (Nouvelle-Zélande), le 21 mai, avait été retardé car le copilote avait été soumis à un test pour la consommation de drogue et d'alcool. Ce test est aléatoire, précise bien la compagnie.

"Ce retard avait agacé le capitaine qui se targue de son efficacité opérationnelle", a précisé à l'AFP le responsable de la sécurité chez Air New Zealand, Errol Burtenshaw.

Pendant le vol, le copilote a pris une pause et est allé boire un café en compagnie d'un autre membre de l'équipage dans le coin cuisine de l'avion. A sa grande surprise, lorsqu'il a voulu retourner dans le cockpit, le pilote n'a pas répondu aux appels d'ouverture de la porte. Cette situation a suscité une grande frayeur au sein de l'équipage, qui a envisagé l'hypothèse d'un malaise du pilote.

"Le capitaine n'a pas répondu aux appels ou ouvert la porte car il approchait un point de virage, et il voyait dans son moniteur un membre de l'équipage, et non le copilote en train de sonner", a assuré à l'AFP Errol Burtenshaw.

Cette version officielle n'a pas empêché la compagnie aérienne de méner une enquête... Et de suspendre le pilote pendant deux semaines et le copilote pendant une semaine. Les deux hommes ont reçu une formation supplémentaire et une assistance psychologique pour les aider à gérer ce type de tensions.

Lu sur Le Figaro

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