Mike Horn : une enquête revient sur son passé trouble en Afrique du Sud lors de l’apartheid<!-- --> | Atlantico.fr
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Une enquête de la télévision suisse a mis en lumière l'expérience militaire de Mike Horn en Afrique du Sud.
Une enquête de la télévision suisse a mis en lumière l'expérience militaire de Mike Horn en Afrique du Sud.
©Sebastien SALOM-GOMIS / AFP

Bataillon 101

Le célèbre aventurier Mike Horn est au coeur d'une enquête de la chaîne suisse RTS. Le reportage revient sur son expérience en tant que militaire en Afrique du Sud.

Mike Horn est au cœur d’une polémique après l’enquête de la chaîne suisse RTS diffusée récemment sur son passé douteux de militaire en Afrique du Sud.

Ce sujet a démontré son rôle via des images d’archives et des témoignages de certains de ses anciens compagnons militaires. A 18 ans, Mike Horn aurait rejoint « volontairement » le bataillon 101, réputé pour sa répression féroce des opposants au régime de l’apartheid.

Mike Horn, aujourd’hui âgé de 56 ans, a tenté de se défendre face à ces accusations le liant aux « bataillons assassins » :

« C’était il y a tellement longtemps… Je dois regarder dans mon agenda… Je ne suis pas sûr que j’étais présent », a-t-il expliqué dans l’enquête diffusée lors de l’émission « Temps Présent » sur RTS. 

Le reportage a également relayé sa participation à des missions secrètes pour le compte de l’armée sud-africaine. Mike Horn aurait ensuite pris la fuite vers Château-d’Œx en Suisse lors de la libération de Nelson Mandela, annonciatrice de la fin de la ségrégation dans le pays.

Mike Horn a précisé sa situation :

« Je faisais partie des forces officielles de l’armée sud-africaine de l’époque. J’y effectuais mon service militaire obligatoire. J’ai strictement obéi aux ordres qu’on me donnait. Je n’avais pas un amour particulier pour le régime de l’apartheid. (…) Il est clair que je regrette aujourd’hui d’avoir participé à ces opérations, bien que j’assume parfaitement tout ce que j’ai fait dans ma vie.(…) Pour moi, être dans cette unité réputée, c'était jouer un rôle actif dans la protection de l'Afrique du Sud. Ce n'était pas chasser et tuer. C'était arriver à chasser des gens qui veulent tuer des autres gens. C'est un peu comme la police, la protection pas pour tuer des gens mais pour empêcher des mauvais éléments de tuer des gens que j'aime ».

Au sujet de l'opération du bataillon 101 à qui l'on reproche d'avoir assassiné Immanuel Shifidi, Mike Horn a assuré qu'il n'était pas « présent » à Windhoek en 1986.

Mike Horn a aussi tenu à assurer qu’il ne soutenait pas l’apartheid :

« Je n'ai jamais soutenu le régime de l'apartheid, non seulement durant mes obligations militaires, mais également une fois celles-ci accomplies. Ma venue en Suisse n'est pas liée aux opérations mais est due au hasard comme j'ai eu l'occasion de l'expliquer dans tous mes livres ».

Le Figaro

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