Margaret Atwood édite une version unique de La Servante écarlate qui résiste aux flammes pour protester contre la censure<!-- --> | Atlantico.fr
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Le livre de Margaret Atwood qui résiste aux flammes "The Handmaid's Tale" (La Servante écarlate) est exposé chez Sotheby's à New York le 3 juin 2022 .
Le livre de Margaret Atwood qui résiste aux flammes "The Handmaid's Tale" (La Servante écarlate) est exposé chez Sotheby's à New York le 3 juin 2022 .
©Angela Weiss / AFP

« Fahrenheit 451 »

Pour protester contre la censure à l'encontre de certains livres aux Etats-Unis, Margaret Atwood a édité une version très particulière de sa dystopie. Ce livre ne peut pas être brûlé et résiste à une température de 400°C.

Afin de protester contre la censure grandissante à l'encontre de certains ouvrages aux Etats-Unis, dont La Servante écarlate, Margaret Atwood a édité une version très particulière de son oeuvre, selon des informations d'Euronews. Le livre ne peut pas être brûlé, et résiste à une température de 400°C.

« Il a été testé avec un lance-flammes. Les matériaux utilisés pour produire le livre et son revêtement sont couramment utilisés dans la production cinématographique et l'ingénierie aérospatiale, ce qui signifie qu'il est stable jusqu'à plus de 1 000 degrés Fahrenheit », explique Kalika Sands, spécialiste des livres et manuscrits chez Sotheby's.

Cette édition unique est mise en vente par la maison d'enchères Sotheby's, jusqu'au 7 juin. Les revenus sont estimés entre 50 000 et 100 000 dollars, et seront versé à l'organisation PEN America, qui lutte pour la défense de la liberté d'expression et d'écriture.

« Ce livre [La Servante écarlate_] a été interdit dans trois États des États-Unis rien que l'année dernière. Je pense que l'une des raisons pour lesquelles PEN a choisi de le mettre en lumière est que ses thèmes restent controversés, même s'ils sont on ne peut plus prémonitoires. Ce livre fait partie d'un projet plus vaste qui met en lumière plus de 1 500 livres qui ont été interdits aux États-Unis l'année dernière. Le projet est en grande partie un symbole de la lutte contre la censure. Je pense que le partenariat d'Atwood avec PEN met vraiment en évidence l'objectif de PEN de combattre la censure et je pense qu'ils promeuvent l'idée que la liberté d'expression est un droit humain », a précisé Kalika Sands.

Euronews

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