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Luanda, la capitale de l'Angola, est la ville la plus chère du monde pour un expatrié
Luanda, la capitale de l'Angola, est la ville la plus chère du monde pour un expatrié
©REUTERS/Saul Loeb/Pool

Onéreux

C'est la deuxième année consécutive que cette ville arrive en tête du classement établi par le cabinet Mercer.

Quelle est la ville la plus chère du monde pour un expatrié ? Selon l'enquête 2014 du cabinet Mercer, relayée par Le Nouvel Observateur, il s'agit de Luanda, la capitale de l'Angola. Cette étude, conçue pour aider les entreprises à établir les allocations qu’ils versent aux salariés expatriés, compare 211 villes situées sur les cinq continents. New York est utilisée comme ville de référence et toutes les autres sont comparées à elle avec les critères suivants : les coûts de logement, de transport, la nourriture, les vêtements, les articles ménagers et les divertissements. Et c'est donc Luanda qui vire en tête pour la deuxième année de suite devançant N’Djamena, la capitale du Tchad qui prend une place dans le classement. Suivent ensuite Hongkong, Singapour et Zurich (Suisse). Tokyo, numéro un en 2012, est reléguée à la septième place et Paris est au 27e rang (+ 10 places par rapport à 2013).

Ed Hannibal, du cabinet Mercer, explique ces résultats dans le Nouvel Obs : "Alors que Luanda et N’Djamena sont des villes relativement peu coûteuses, elles sont très chères pour les expatriés, puisque la plupart des biens de consommation est importée. En outre, trouver un hébergement sûr qui réponde aux normes occidentales peut être difficile et très coûteux aussi. C’est généralement pourquoi certaines villes africaines ont un classement élevé dans notre enquête".

Selon Le Monde, le classement de Mercer "reflète ainsi l'attraction, soudaine ou progressive, d'une ville, d'un pays ou d'un continent". L'Asie, avec quatre villes dans le Top dix, en est une illustration. Tout comme le Brésil, qui séduit de plus en plus d'expatriés (Sao Paulo, numéro 49, est la ville la plus chère d'Amérique du Sud), bien au-delà de l'effet JO ou Coupe du monde, quand Buenos Aires (numéro 86) dégringole. 

Lu sur Le Nouvel Observateur

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