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Laurent Ruquier dénonce la "dictature des réseaux sociaux" (et Marlène Schiappa)
©BERTRAND GUAY / AFP

On peut plus rien dire

"Twitter a rendu folle une profession à la dérive", estime Laurent Ruquier dans une interview au JDD.

Dans une interview au JDD, le présentateur d'On n'est pas couché revient sur le départ de ses deux chroniqueurs, Christine Angot et Charles Consigny. Justifiant la nouvelle formule de son émission à la rentrée, dans laquelle se succéderont des chroniqueurs différents toutes les semaines, il explique qu'il est devenu trop difficile pour des chroniqueurs de rester à l'écran semaine après semaine sans s'autocensurer. "Ce qui était accepté à l’époque de Zemmour, Naulleau ou Polac ne l’est plus aujourd’hui. Nous avons tout simplement changé d’époque. On ne peut plus rien dire sur quoi que ce soit. Quelques dizaines de signalements au CSA suffisent aujourd’hui à ce qu’une émission soit sanctionnée.", se plaint le présentateur.

Revenant sur la polémique née après les propos de Christine Angot sur l'esclavage, Laurent Ruquier dénonce le tribunal des réseaux sociaux : "Nous vivons sous la dictature de Twitter et de Marlène Schiappa. Nous sommes en permanence la proie des lobbies, des associations, de corporatismes catégoriels, du communautarisme… Or, ce qui est grave, c’est que des journalistes eux-mêmes s’y mettent !" Il cite notamment Audrey Pulvar et Aymeric Caron, ex-chroniqueurs de son émission, qu'il accuse d'avoir "stigmatisé" Christine Angot "quand personne ne peut pourtant la soupçonner de négationnisme ou de racisme". "Que des gens de ce métier aujourd’hui sur le carreau utilisent les réseaux sociaux dans le seul but d’exister est honteux !", tacle-t-il.

" Twitter a rendu folle une profession à la dérive, qui se tire une balle dans le pied. Viendra un jour où les journalistes, s’ils ne se ressaisissent pas, ne pourront plus rien dire à force de taper sur des confrères qui sortent du lot et vont à contre-courant de la bien-pensance ou de la pensée unique", poursuit Laurent Ruquier. "

Le JDD

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