Japon : polémique à propos des funérailles nationales de Shinzo Abe, ex-premier ministre assassiné<!-- --> | Atlantico.fr
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Shinzo Abe
Shinzo Abe
©KAZUHIRO NOGI / AFP

Soleil Levant

L’ex-premier ministre japonais a été assassiné le 8 juillet dernier

Des funérailles nationales ont débuté à Tokyo, mardi 27 septembre, en l’honneur de Shinzo Abe, l’ex-premier ministre japonais assassiné le 8 juillet écrit Le Monde.

"Shinzo Abe a été incinéré en juillet après des funérailles privées dans un temple de Tokyo, quelques jours après avoir été tué par balles, à 67 ans, alors qu’il donnait un discours de campagne à Nara, une ville de l’ouest du pays."

"Ces funérailles nationales divisent profondément l’opinion. La polémique s’est nourrie de l’absence de consultation démocratique, du coût élevé de l’initiative – près de 12 millions d’euros –, ainsi que des liens entre le défunt et son mouvement, le Parti libéral démocrate (PLD) avec l’Eglise de l’unification, aussi appelée secte Moon."

"Des manifestations pacifiques contre l’événement ont parfois réuni plusieurs milliers de personnes ces dernières semaines et un nouveau rassemblement avait lieu mardi devant le Parlement. Un homme a aussi tenté de s’immoler par le feu près des bureaux du premier ministre la semaine dernière, pour protester contre l’hommage national."

"Le gouvernement soutient que la cérémonie n’a pas vocation à forcer quiconque à honorer Shinzo Abe. Les principaux partis d’opposition n’y assistent pas : parmi eux, nombreux sont ceux qui estiment que l’événement rappelle les gouvernements impériaux d’avant-guerre, qui utilisaient les funérailles d’Etat pour attiser le sentiment nationaliste."

C'est Nicolas Sarkozy qui représente la France lors de ces funérailles.

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