Harvey Weinstein engage deux nouveaux avocats, dont une femme

Harvey Weinstein ne scrutera pas les chiffres du box-office cet été pendant la période des blockbusters à Hollywood, le producteur déchu va se préparer pour son procès à la rentrée prochaine. 

Malgré le retrait de plusieurs plaintes, Harvey Weinstein n'échappera pas aux tribunaux. Le procès du producteur, accusé de nombreuses agressions sexuelles, est censé s’ouvrir le 9 septembre prochain. 

Harvey Weinstein a eu de très grosses difficultés avec ses avocats récemment. Il a été abandonné, le 19 juin dernier, par son avocat Jose Baez. Il ne voulait plus le représenter car il rendait sa défense "déraisonnablement difficile". Son deuxième avocat, Ronald Sullivan, professeur de droit, avait déjà jeté l’éponge en mai, après le report du procès au mois de septembre. Cet avocat a été confronté à de vives critiques sur son campus et a même perdu la responsabilité de doyen de la "Winthrop House", une des résidences étudiantes de l'université de Harvard, pour avoir accepté de défendre Harvey Weinstein.

Selon des informations des médias américains et du Figaro, Harvey Weinstein a depuis recruté deux nouveaux avocats dont une femme. 

Le producteur a donc changé trois fois d’avocats. Il s’était déjà séparé en janvier du célèbre Benjamin Brafman - qui avait défendu Dominique Strauss-Kahn en mai 2011 lors de l’affaire du Sofitel à New-York - depuis son inculpation pour deux agressions sexuelles sur deux femmes différentes, l'une pour un viol en 2013 et l'autre pour une fellation forcée en 2006.

Les nouveaux avocats d’Harvey Weinstein sont donc Damon Cheronis et Donna Rotunno, une ancienne procureure spécialisée dans la défense des hommes accusés d'agressions sexuelles.

Depuis l’automne 2017, Harvey Weinstein a été accusé d’abus sexuels allant du harcèlement au viol par plus de 80 femmes dont de très nombreuses stars. 

Ces révélations se sont inscrites dans le cadre du mouvement #MeToo. Des femmes à travers la planète se sont exprimées principalement sur les réseaux sociaux. La parole s’est ainsi libérée sur les questions des violences faites aux femmes, du harcèlement, des agressions ou des abus sexuels.