Gérard Depardieu évoque son départ de France : "Je suis parti parce que j'avais l'impression qu'on allait me tondre, comme après 45"<!-- --> | Atlantico.fr
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Gérard Depardieu sort un récit autobiographique appelé "ça s'est fait comme ça"
Gérard Depardieu sort un récit autobiographique appelé "ça s'est fait comme ça"
©Reuters

Insaisissable

Dans une interview au Point parue ce jeudi, l'acteur revendique son statut "d'homme libre".

Gérard Depardieu sort un récit autobiographique appelé "Ca s'est fait comme ça", dont il assure actuellement la promotion. A cette occasion, il a donné une interview au Point parue ce jeudi : toujours aussi insaisissable, il explique les raisons pour lesquelles il a quitté la France. "Je suis parti parce que j'avais l'impression qu'on allait me tondre. Comme après 45, comme un collaborateur" indique-t-il. Puis Depardieu a fait du Depardieu : "Je suis un homme libre. Je ne veux pas, à 65 ans, payer 87% d'impôts. Je trouve ça normal de payer, mais pas à des cons qui pensent qu'ils font le bien" argumente-t-il.

Puis il ajouté : "je vais je viens, je paie mes impôts partout où je travaille (...), je parle toujours français, j'apprends le russe, je dessine même des cuisines pour une marque russe, des cuisines modulables, avec des roulettes". La star de cinéma estime que les Français "ont perdu leur bonheur, ils n'y croient plus. Ils ont même perdu leur ouïe, leur odorat, leur vitalité". Très au fait de l'actualité – même s'il partage son temps entre la Belgique, la Russie et la France – il est revenu sur les récentes "incivilités" et les soutient. L'acteur n'est par exemple "pas mécontent que les Bretons aient foutu le feu, l'autre jour. Depuis qu'ils ont fait sauter les péages, il y a une vraie âme qui revient".

Gérard Depardieu évoque aussi Vladimir Poutine. "Il est comme moi. Il arrive de loin et personne n'aurait misé un sou sur lui quand il était gosse. Ca aurait pu très mal tourner pour lui à Leningrad, où il est né et où il est devenu délinquant. Comme moi je vous dis !" affirme-t-il. Puis il réaffirme son soutien à Nicolas Sarkozy qui "a trouvé la paix avec Carla". Dans cette interview au Point, il fait aussi référence au film "Welcome to New York" dans lequel il incarne DSK... et il n'est pas vraiment tendre avec Abel Ferrara, le réalisateur : pour lui, il "n'a pas compris que le récit de cette femme, l'histoire de Nafissatou Diallo, était plus important que les trois partouzes au FMI". "De toute façon, aujourd'hui, tu ne peux pas allumer un écran sans voir une bite énorme qui sort. A croire que tout le monde est devenu peine-à-jouir". Tout est dit.

Lu sur Le Point

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