Coupe du monde de football 2014 : des T-shirts Adidas retirés de la vente car trop sexistes<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Adidas a décidé de retirer ces T-shirts de la vente
Adidas a décidé de retirer ces T-shirts de la vente
©Adidas

Foot…us dehors

Les autorités brésiliennes ont accusé la marque d’inciter au "tourisme sexuel".

A l’approche de la Coupe du monde 2014, qui se déroulera du 12 juin au 13 juillet, la marque de vêtements sportifs allemande a présenté ses T-shirts pour l’événement. Sur l’un de ces produits, on y voit un cœur complétant le slogan "I love Brazil" avec les fesses d’une femme en string. Sur un autre, le dos d’une jeune femme sexy en maillot de bain avec un ballon à la main accompagne l’inscription "Looking to score". Mais l’humour de l’équipementier n’a visiblement pas plu dans le pays organisateur. Les autorités brésiliennes ont critiqué une "incitation au tourisme sexuel".

"Il est inadmissible qu'une multinationale de produits sportifs comme Adidas vende des tee-shirts avec des images et des phrases qui lient le Brésil au tourisme sexuel. Elle manque de respect à notre pays et l'agresse en reproduisant un imaginaire que nous nous efforçons sans relâche d'enterrer définitivement", s’est emportée la ministre brésilienne des Politiques pour les femmes Eleonora Menicucci.

Dans un tweet faisant référence à l’affaire, la présidente Dilma Roussef a affirmé que "le Brésil est heureux d'accueillir les touristes qui viennent pour la Coupe du monde, mais est également prêt à combattre le tourisme sexuel". Du coup, Adidas a été contraint de retirer ses T-shirts. "Adidas suit toujours de près l'opinion de ses consommateurs et partenaires et annonce pour cela que les produits en question ne seront pas mis en vente", a expliqué l’équipementier avant d’ajouter : "il est important de souligner qu'il s'agit d'une série limitée qui n'aurait été disponible qu'aux Etats-Unis".

Lu sur Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !