Bilan carbone : vive les familles nombreuses

Une enquête de l'Ipsos sur le bilan carbone des ménages montre que le facteur discriminant entre les ménages vertueux et les plus polluants tient à la taille du foyer :

"Au fur et à mesure que le nombre de personnes au sein du foyer augmente, les niveaux d’émission de CO2 se trouvent en quelque sorte mutualisés."

Les transports sont le poste de production de CO2 le plus important, loin devant le logement et l'alimentation. Autre enseignement de l'étude Ipsos, il est très difficile d'améliorer son bilan carbone. D'après l'enquête, les personnes qui disent tenter d'économiser leur consommation d'énergie ont une empreinte carbone à peine meilleure.

Ces données s'inscrivent dans la droite ligne d'une étude qui montrait il y a quelques mois que le télétravail n'était pas forcément plus écologique que le travail de bureau. Le fait que chacun reste chez soi avec son chauffage et ses appareils électriques non mutualisés n'est pas compensé par les économies de transport.