Le confinement a été l'occasion d'une grande étude de la part du monde scientifique.
5 juillet 2020Le Réseau Atlantico
Best-Of du 9 au 15 novembre
Professeur du Muséum national d'Histoire naturelle, biologiste, spécialisé en Biologie de la Conservation, dans la conception, l'animation et la valorisation d'observatoire de la biodiversité (projet Vigie Nature), les thèmes de recherche principaux de Romain Julliard portent sur l'homogénéisation fonctionnelle de la biodiversité, ses mécanismes (réorganisation des communautés sous l'effet des changements globaux) et ses applications (construction d'indicateur de biodiversité). Ce savoir-faire en caractérisation de la biodiversité dite ordinaire amène Romain Julliard à s’intéresser à des questions comme repenser les mesures des compensations, la véritable place de la biodiversité dans les services écologiques ou de manière ultime, refonder un contrat social qui tienne compte de notre dépendance à la nature.
Le confinement a été l'occasion d'une grande étude de la part du monde scientifique.
Selon un rapport publié par la Plate-forme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), près d'un million d'espèces animale et végétale seraient sur le point de disparaître, soit une espèce sur huit.
Dans "Half-Earth", ouvrage qui a obtenu le prix Pulitzer, le biologiste américain Edward O. Wilson développe l'idée d'allouer la moitié de la surface de la terre au renouvellement de la biodiversité.
Des ours ont été réintroduits dans les Pyrénées françaises : ils seraient 31 à ce jour. Quelles sont les conséquences ?
Le nombre croissant de renards présents en Grande Bretagne fait grand bruit. Ces canidés à la queue touffue affolent par leurs aptitudes à tuer les animaux domestiques, fouiller les poubelles voire même entrer dans les maisons. En France, les renards sont davantage implantés dans les campagnes, les villes françaises offrant moins d'espaces naturels pour se protéger.
La chaleur des villes et la facilité à y trouver de la nourriture seraient responsable d'une augmentation de la taille des araignées, selon une étude australienne.
25 août 2014Amy Savage, une chercheuse américaine, a examiné le rôle des invertébrés - qui représentent 99 % de la faune - dans l'élimination des déchets en villes en déposant des hot-dogs, des cookies ou encore des chips à Manhattan
Comme 66 millions d'années auparavant avec les dinosaures, il se pourrait que le XXIe soit marqué par la 6e extinction de masse de notre planète, au regard du nombre d'espèces qui ne cessent de disparaître de la surface de la Terre, plus vite que le taux d'extinction naturelle.
Notre économie globalisée ne tient pas compte de la biodiversité. Un changement de comportement est nécessaire si nous souhaitons éviter la 6e extinction de masse de notre planète.